Le développement économique du pays repose largement sur l’agriculture, en termes d’emplois, de création de valeur ajoutée et de recettes d’exportation (environ 60 %). Cependant, le développement agricole s’est parfois fait au détriment de la préservation des ressources naturelles. Ainsi, les forêts naturelles, qui occupaient la moitié sud du pays, ont peu à peu cédé la place à un secteur agricole florissant, mais extensif. L’exploitation forestière intensive a conduit à une déforestation massive, aggravée par la longue crise qu’a traversée le pays. La couverture forestière de la Côte d’Ivoire a chuté de 37 % à moins de 14 % entre 1960 et 2010. Par ailleurs, le pays compte un réseau d’aires protégées constitué de huit parcs nationaux et de six réserves naturelles. L’essentiel de sa diversité biologique est concentré dans ces parcs et réserves qui, bien que ne couvrant que 6,5 % du territoire national (2,1 millions d’hectares), hébergent près de 90 % des espèces de mammifères et oiseaux connues dans la région et constituent, avec les forêts classées, la majeure partie du couvert végétal naturel subsistant sur le territoire ivoirien. À l’image du domaine forestier, le réseau d’aires protégées de Côte d’Ivoire connait lui aussi, et pour les mêmes raisons, une dégradation alarmante.
Le financement se décompose en quatre actions :
- La gestion durable des forêts classées, destinée à réhabiliter et préserver le domaine forestier de l’État, sera mise en œuvre par le Minef (Ministère des Eaux et Forêts) et la Sodefor (Société de développement des forêts).
- La préservation des parcs et réserves, qui permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’un système de protection et de valorisation efficace et durable de sa diversité biologique et d’intervenir en urgence sur des aires en danger, sera mise en œuvre par le Minesudd (Ministère de l’environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable), la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPR-CI) et l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR).
- Le suivi et la protection des ressources naturelles, permettra de renforcer les capacités de traitement des données spatiales d’observation de la terre, de définir et mettre en œuvre une stratégie de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+).
- Un appui institutionnel au ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (MINESUDD) et au ministère des Eaux et des Forêts (MINEF).
- Environnemental : Maintien de la diversité biologique, renforcement de la protection d’écosystèmes fragiles, retour des populations animales.
- Économique : Relance durable des filières de production, création d'emplois, mise en œuvre de projets socio-communautaires, restauration du potentiel touristique des espaces naturels.
- Social : Promotion d’une conscience environnementale Institutionnel : meilleure gestion du secteur.
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