Selon les prévisions, 65 % de la population ghanéenne vivra en zone urbaine d'ici à 2030 (51,5 % en 2010) et la population totale devrait doubler d'ici à 2040. Les villes sont reconnues comme étant un moteur de croissance économique et jouent un rôle clé à la fois dans l'accroissement du produit intérieur brut et dans la réduction de la pauvreté. Cette croissance urbaine rapide exerce une pression à la fois sur les deux principales villes du pays et sur les centres urbains secondaires. Par ailleurs, cette concentration de la population a conduit à une augmentation conséquente des besoins en infrastructures et en services, ainsi qu’à de nombreux effets indésirables tels que l'aggravation de la pollution de l'air, l'augmentation des déchets et la multiplication des quartiers informels.
Pour chacune des quatre villes bénéficiant du Programme pilote de gestion Urbaine intégrée, le projet comprend le financement de programmes d'investissements prioritaires, d'activités de renforcement des capacités et de mesures d'accompagnement destinées à garantir une maintenance adaptée des infrastructures.
Il comprend :
- Des investissements physiques, identifiés comme investissements prioritaires par les villes (marchés, sites de traitement des déchets, voiries, drains etc.).
- Des actions de renforcement de capacités pour la gestion administrative et financière dans les villes.
- Des actions de renforcement institutionnel de l'unité du développement urbain du ministère de l'Administration locale et du Développement rural.
La construction d'infrastructures aura un impact positif sur la création d'emplois par la mobilisation de main d'œuvre locale. Le choix de travaux à haute intensité de main d’œuvre est une option envisagée. La réhabilitation de marchés, notamment, aura un impact positif sur les villes (meilleure attractivité, intensification des activités commerciales). Les travaux d'assainissement, les systèmes de gestion de déchets et la réhabilitation/construction d’abattoirs contribueront à l’amélioration de l’hygiène publique. La construction de systèmes de drainage contribuera à limiter les risques d'inondation, d'eau stagnante et maladies associées. L'adressage des rues, la réévaluation des propriétés, la création de registres de propriétés et de registres fonciers numériques augmenteront les recettes internes renforçant ainsi l'autonomie financière de ces villes.
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