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Améliorer l'alimentation en eau potable des zones urbaines - image -
Après une première réforme institutionnelle du secteur de l’eau et de l'assainissement urbains, le gouvernement sénégalais avait lancé le Programme eau potable et assainissement du millénaire qui devait permettre d'alimenter en eau potable près de 540 000 personnes et contribuer à l'amélioration du service de l'eau.
Contexte

Tirant les leçons des retards constatés dans le pays en matière d’alimentation en eau potable, le gouvernement sénégalais a défini au milieu des années 90 une première réforme institutionnelle du secteur de l’eau et de l'assainissement urbains dont les grands principes et objectifs étaient :

  • Le transfert de la production, de la distribution et de la vente de l'eau à un opérateur privé.
  • La création d'une société de patrimoine.
  • L'atteinte de l'équilibre financier du secteur en 2003.

C'est dans ce cadre stratégique qu'ont été successivement mis en œuvre les deux projets suivants :

  • le Projet Sectoriel Eau, conduit entre 1996 et 2004, qui a permis la sécurisation et le renforcement de l'approvisionnement en eau de Dakar,
  • le Projet Eau Long Terme, de 2002 à 2007, qui a permis d’étendre la desserte en eau à plus de 360 000 personnes et d’accroître les volumes distribués de plus de 15 %, participant à l’amélioration des ventes du secteur pour plus de 2,5 Mds FCFA/an.

En 2007, dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), l’AFD a décidé d’accompagner l’État du Sénégal dans la réalisation du volet « hydraulique urbaine » du Programme eau potable et assainissement du millénaire (PEPAM).

Descriptif

On distinguait dans le PEPAM les composantes du secteur rural (infrastructures d’eau potable, infrastructures d’assainissement, cadre unifié d’interventions), des composantes du secteur urbain (infrastructures d’eau potable, infrastructures d’assainissement, mesures d’accompagnement).

La composante hydraulique urbaine, mise en œuvre par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), se décomposait ainsi :

Programme d’investissements prioritaires

  • Ce programme était réparti sur l’ensemble du territoire national, découpé en quatre zones. La nature des travaux consistait en : la construction d’usines de traitement (St Louis et Ziguinchor), des renouvellements et des extensions de réseaux, la construction de bornes fontaines, la réalisation de plus de 30 000 branchements sociaux, la construction de châteaux d’eau et réservoirs, la réalisation de forages.

Renforcement des capacités

  • Ce volet avait ainsi permis une assistance à maîtrise d’ouvrage de la SONES, la réalisation des études du schéma directeur de l’alimentation en eau potable pour Dakar et la petite côte, la certification ISO 9001 ou encore l’optimisation de la gestion électronique de la SONES. Un audit financier, une mise à jour du modèle de la SONES intégrant une formation étaient également prévus.
Impacts
  • Accroissement du taux de desserte en eau potable dans les centres urbains (taux de branchement privé à l’eau potable de 100 % à Dakar, 88,2 % en zone péri-urbaine, et 79,2 % dans les autres centres urbains, en décembre 2014).
  • Amélioration de la qualité de l’eau distribuée et d’assurer une gestion patrimoniale performante (renouvellement des réseaux).
  • La réalisation de ce programme devrait permettre d’alimenter en eau potable près de 540 000 personnes, et contribuer à une augmentation de la capacité de production de 48 000 m3/j.
26/07/2007
Date de début du projet
31/12/2015
Date de fin du projet
8 ans
Durée du financement
Dakar, Sénégal
Localisation
Outils de financement
21 800 000
EUR
Montant du financement
Achevé
État
État du Sénégal
Bénéficiaires
BEI DUE BOAD SONES
Cofinanceurs