Le Bangladesh est aujourd’hui le second exportateur d’articles de prêt-à-porter au monde. La confection textile représente 80% des exportations du pays et le secteur emploie 4,5 millions de travailleurs, principalement des femmes.
L’effondrement du Rana Plaza, entraînant la mort de plus d’un millier de personnes, a mis en lumière les conditions de travail dans les usines bangladaises qui sous-traitent pour le compte des grandes marques occidentales.
Pour maintenir la compétitivité de son économie, le Bangladesh doit mettre à niveau ses normes de sécurité, et également anticiper les exigences environnementales de ses clients .
Une ligne de crédit de 50 millions d’euros permettra aux usines exportatrices de financer les travaux nécessaires à la mise aux normes de sécurité des bâtiments (électricité et incendie, résistance des structures). Seront également éligibles les investissements destinés à améliorer les conditions de travail, à limiter la pollution et à améliorer l’empreinte environnementale des usines textiles, notamment par une meilleure gestion des effluents, de l’eau et de l’énergie.
De manière incitative, l’Union Européenne et la KfW finance un mécanisme de primes d’investissements, versées à la fin des travaux, qui permettent de réduire les conditions du prêt pour les usines.
Enfin, un programme d’assistance technique de la GIZ vise à accompagner les usines dans leur plan d’investissement, ainsi qu’à aider les banques commerciales à développer une offre de service adaptée au financement de ces investissements et renforcer leurs capacités à cet effet.
- Amélioration des conditions de sécurité et de la performance environnementale de 150 usines
- Amélioration du bien-être des ouvrières au travail
- Maintien de la compétitivité du secteur textile bangladais sur les marchés d’exportation
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