Appui au Fonds Malgache de Formation Professionnelle (FMFP)

Ce projet, financé par une délégation de fonds de l’Union européenne de 2 millions d’euros, permet d’abonder le Fonds Malgache de Formation Professionnelle (FMFP) afin de développer les compétences de la population active dans trois secteurs exportateurs du pays.

Contexte

A Madagascar, l’insuffisance en compétences et en technicité de la main d’oeuvre est un frein majeur au développement de l’activité des entreprises. Ainsi, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics ont créé en 2018 un Fonds de formation, principalement alimenté par les contributions obligatoires des entreprises, dont la création répond à plusieurs enjeux:

l’amélioration des compétences et qualifications professionnelles des salariés et ainsi l’accroissement de la productivité et de la compétitivité de l’économie malgache ;
l’augmentation et l’amélioration de la qualité de l’offre de formation continue;
la structuration de la gestion des ressources humaines au sein des entreprises ;
la promotion de l’emploi décent pour les travailleurs précaires et l’amélioration de l’accès à l’emploi des jeunes.

Descriptif

L’Union Européenne, dans le cadre de son Programme d'Appui au Développement des Exportations et à l'Intégration Régionale, a délégué à l’AFD une subvention de 2 millions d’euros afin d’abonder le FMFP, soutenu par l’Agence depuis 2018. Cette subvention déléguée a pour objectif de contribuer au renforcement du capital humain à Madagascar dans trois secteurs d’exportation que sont le tourisme-hôtellerie-restauration, le textile-habillement-accessoires et les technologies de l’information et de la communication.

Impacts

La subvention permettra de financer les formations qualifiantes de 4 300 personnes, dont 60% de femmes, dans les trois secteurs, représentant plus de 12 000 heures de formation. Ces formations renforceront les compétences de différentes catégories de bénéficiaires :

les salariés du secteur formel ;
des jeunes qui bénéficieront d’une formation de pré-emploi (38% des bénéficiaires);
les travailleurs précaires en secteur informel.

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