« Bab al Amal », un projet pour soutenir l'insertion socioéconomique des jeunes vulnérables

Le projet « Bab al Amal » (porte de l'emploi) entend améliorer l’insertion socio-économique des jeunes Tchadiens en situation de vulnérabilité, en améliorant leurs compétences professionnelles et en les accompagnant dans leur parcours professionnel.

Contexte

La problématique du sous-emploi se pose avec acuité pour la jeunesse tchadienne. Les moins de 25 ans représentent 70 % d’une population en forte progression. Le nombre de jeunes accédant au marché du travail devrait ainsi s’accroître de façon sensible dans les prochaines années et passer de 140 000 par an en 2012, à 210 000 en 2020. Les jeunes qui sortent du système éducatif et de formation ne sont pas suffisamment préparés pour affronter le marché du travail. Trois quarts d’entre eux entrent précocement sur le marché du travail, sans avoir achevé le primaire ou avec un âge inférieur à 15 ans.

La formation professionnelle est très faiblement développée et en profonde inadéquation avec l’économie tchadienne. Le pays ne dispose pas d’établissements de formation en nombre et en qualité suffisants. L’apprentissage, reconnu comme une modalité de formation adaptée au marché du travail, offrant une opportunité d’insertion professionnelle réelle qui a fait ses preuves dans de nombreux pays africains, est très faiblement introduit au Tchad.

Enfin, la formation professionnelle est très coûteuse pour les familles tchadiennes excluant de facto la grande masse d’enfants de familles défavorisées.

Descriptif

Le projet est structuré autour de trois composantes :

insertion socioéconomique des jeunes vulnérables dans cinq villes du pays (N’Djaména, Abéché, Bongor, Moundou et Sarh) par la mise en place de services d’appui à la formation qualifiante et à l’insertion professionnelle
développement de la formation par apprentissage formelle (FPA dual) en lien avec les besoins des entreprises sur le territoire national
appuis transversaux (suivi du projet, capitalisation, communication).

Impacts

15 bureaux formation emplois mis en place
5 000 jeunes accompagnés, dont 40 % de filles : 2 500 jeunes formés, dont 560 dans l’agriculture périurbaine ; 1 000 jeunes accompagnés dans la création/consolidation de leur activité génératrice de revenus ; 1 500 jeunes qualifiés formés aux techniques de recherche d’emploi
Mise en place d’un service public mutualisé d’appui à l’insertion professionnelle

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