Couvrir les besoins en eau potable dans les villes algériennes

Dans l’Algérois et la Kabylie, les besoins en eau ne sont couverts qu’à 55 %. Le programme, achevé en 2007, avait pour objectif de combler ces déficits grâce à de nombreux aménagements.

Contexte

L’Algérie souffre d’un déficit chronique d’eau qui engendre des situations de pénurie, notamment en milieu urbain. Dans les régions de l’Algérois et de la Kabylie, les besoins en eau ne sont couverts qu’à 55 %. Cette situation s’explique par l’état des réseaux, qui s’est considérablement dégradé du fait des contraintes institutionnelles et financières du secteur. Les autorités algériennes ont donc engagé une réforme sectorielle pour accroître les investissements et améliorer la gestion du secteur de l’eau. L’un des volets importants de ce programme est la mobilisation de nouvelles ressources en eau pour couvrir les besoins des trois wilayas d’Alger, de Boumerdès et de Tizi Ouzou. Ce programme comprenait la construction du barrage de Taksebt et l’aménagement de son infrastructure en aval (transfert) en direction principalement d’Alger.

Descriptif

Le projet comprenait la construction d’une station de traitement, d’une station de pompage, de tunnels et d’une canalisation d’une longueur de 95 kilomètres, permettant de transférer 150 millions de mètres cubes par an.

Le projet a contribué à :

Augmenter la qualité, la quantité et la fiabilité de l’approvisionnement en eau potable des villes d’Alger et de Tizi Ouzou, ainsi que le couloir Taksebt-Alger.
Améliorer la capacité de la maîtrise d’ouvrage (Agence nationale des barrages et transferts, ANBT) dans la gestion des projets.
Contribuer à une gestion durable de la ressource en eau des régions de l’Algérois et de la Kabylie.

Impacts

L’approvisionnement en eau de la région d’Alger s’est considérablement amélioré, permettant la préservation des nappes aquifères de la Kabylie et de la Mitidja actuellement surexploitées.

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