Depuis la fin de l’apartheid, la priorité de l’Afrique du Sud est de combler le retard en matière d’infrastructures afin de satisfaire les besoins des populations historiquement défavorisées. Le gouvernement a dévolu aux municipalités, mieux placées pour apprécier les besoins et réaliser les infrastructures publiques nécessaires, le soin de fournir les services essentiels aux habitants. La politique actuelle du gouvernement consiste à renforcer le rôle et l’autonomie des métropoles sud-africaines, à la fois sur le plan financier et en termes de maîtrise d’ouvrage, avec un transfert accru de compétences, notamment sur le transport et le logement. Un plan de développement intégré du Cap (IDP) a été élaboré pour soutenir ces projets.
Deuxième pôle économique du pays et deuxième ville sud-africaine par sa population, Le Cap est un moteur de croissance régional et national. Il concentre les enjeux des grandes villes sud-africaines : forte croissance de la population, taux de chômage élevé et inégalités. Ces défis majeurs l’incitent à poursuivre un ambitieux programme d’investissement. La ville du Cap fait office d’exemple en matière de services essentiels, avec une offre considérée comme des plus performantes, mais également en termes de mise en œuvre des politiques publiques.
L’appui de l’AFD à la ville du Cap a pour objectif de :
- Promouvoir un développement urbain durable et intégré.
- Accroître l’accès aux infrastructures de base au niveau local, en particulier au transport, à l’eau et à l’assainissement.
- Favoriser une meilleure intégration des populations historiquement défavorisées dans le tissu urbain, notamment via des politiques de restructuration urbaine.
- Encourager l’autonomie des grandes villes sud-africaines et améliorer leur gestion des services publics.
L’IDP cherche à mettre en place les infrastructures et les équipements nécessaires au développement économique et à un aménagement urbain durable, tout en favorisant l’intégration des plus défavorisés.
Les effets économiques et sociaux attendus sont multiples et portent notamment sur :
- L’augmentation du niveau de vie des populations grâce à la création de 22 000 emplois par an.
- L’amélioration de l’accès des populations défavorisées aux services de base, principalement à l’eau l’accès des populations défavorisées à un logement décent, avec la réhabilitation de 25 % des quartiers d’habitat informel.
- La création de 9 000 nouveaux logements sociaux par an l’amélioration de l’offre de transports publics la restructuration et la régénération urbaines.
La mise en œuvre de ces projets se traduira également par des effets positifs sur l’environnement et le climat – notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, des fuites et de la consommation d’eau – ainsi que sur la préservation des écosystèmes urbains.
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