Projet de réhabilitation des écoles affectées par l’ouragan Matthew

Le projet est mis en œuvre par l'ensemble des membres du consortium. Chacun apporte son expertise et son savoir-faire : 

• ATPROCOM : formation aux techniques anticycloniques et suivi de chantiers.
• Electriciens Sans Frontières : accès à l’énergie et électrification des écoles
• France Volontaires et COHAIV : mobilisation et formations de jeunes à la prévention de risques et désastres.
• Secours Islamique France : accompagnement social et financier des enfants 
• SOS Enfants Sans Frontières : développement durable et végétalisation des écoles 

Après le passage de l’ouragan Matthew en Haïti le 4 octobre 2016, la partie sud de l’île a été particulièrement touchée par les destructions de bâtiments, et notamment des écoles. Le consortium porté par Solidarité Laïque et intégré par des organisations haïtiennes et françaises vise à soutenir le retour durable des élèves de 60 écoles réparties dans les départements de la Grand’Anse, des Nippes et du Sud et leur permettre d’étudier dans de bonnes conditions matérielles, pédagogiques et socio-éducatives.

Dans un premier temps, le projet vise à réhabiliter et équiper les écoles et cantines existantes, ainsi qu’à les électrifier et végétaliser, en veillant à les mettre aux normes anticycloniques. 

Ensuite, un volet de distribution de kits scolaires et d’accompagnement financier est prévu pour garantir le retour des enfants à l’école. Enfin, pour renforcer la résilience de la population, des formations à la gestion des risques et désastres et au développement durable seront mises en place. 

Le but d’agir en consortium est d’apporter une réponse concertée en s’appuyant sur les complémentarités en termes d’expertise de chacun des membres. 

S’inscrivant dans une logique Urgence/Réhabilitation/Développement, le projet recherche les résultats suivants :

• 60 écoles du grand sud sont réhabilitées, équipées et électrifiées
• Les élèves retournent de manière durable à l’école
• La population du grand sud dispose d’outils suffisants pour mieux se préparer aux risques et répondre aux désastres climatiques
• La société civile et les autorités locales se concertent et participent à la mise en œuvre du projet