Les autorités algériennes ont défini, à partir de 1996, une nouvelle politique de l’habitat reposant largement sur l’initiative du secteur privé. Un programme national de résorption de l’habitat précaire a été lancé et a concerné 600 sites insalubres recensés sur le territoire, qui couvraient 17 000 hectares et abritaient 3,5 millions d’habitants. Ce programme a porté sur la rénovation des zones d’habitat spontané, la restructuration de quartiers dégradés et la réalisation de lotissements économiques. Il a bénéficié d’un appui de la Banque mondiale de 1999 à 2002.
Les travaux de réhabilitation de 56 sites, localisés dans 19 wilayas du pays, ont représenté près de 135 000 habitants. Ils ont compris différents travaux de génie civil : voirie, drainage et assainissement, réseaux d’eau et d’électricité, éclairage public, aménagement d’espaces publics.
Les objectifs du projet :
- Améliorer les conditions de vie des habitants des zones d’habitat spontané ou dégradé, notamment sur le plan sanitaire.
- Desservir les quartiers pour un meilleur accès des habitants et pour favoriser l’implantation d’activités économiques.
- Sécuriser l'occupation foncière.
Amélioration significative des conditions de vie des 15 000 à 20 000 ménages de quartiers dégradés, répartis sur les 19 wilayas concernées. Cette amélioration porte à la fois sur la situation sanitaire et l’environnement, les déplacements et l’accès à l’emploi, la sécurité et les loisirs. Elles bénéficient particulièrement aux femmes et aux enfants.
-
sur la même région
EmploiÉducation à la citoyenneté et à la solidarité internationaleProjet "Jeunesses et pouvoir d’agir" (JPA – Algérie/Tunisie)
-
sur le même thème
Égalité des sexesEau et assainissementProgramme de reconstruction économique et sociale en milieu urbain
Agriculture et développement ruralÉnergieÉlectrification rurale des communes du delta du Mékong et de la zone orientale du Sud
-
sur le même outil financier