Le projet Ubuntu Care est mis en œuvre depuis 2013 au Burundi, Kenya et Rwanda. Trois pays aux contextes socio-économiques différenciés. Mais malgré la multiplicité des contextes, les facteurs rendant les enfants handicapés particulièrement vulnérables à ce type de violences sont similaires et les enfants survivants handicapés sont confrontés à des obstacles communs en matière d’accès aux services de prise en charge médicale, psychosociale et/ou juridique.
Le projet Ubuntu Care vise par conséquent à prévenir, traiter les causes profondes de la violence sexuelle envers les enfants avec ou sans handicap et à en atténuer les conséquences.
Sur base des recommandations issues des évaluations des précédentes phases du projet, celle-ci s’attellera à renforcer le système de référencement et les cadres de rencontres et de formations entre acteurs communautaires et prestataires de services en vue de renforcer le maillage du filet inclusif, afin de prévenir durablement et de répondre immédiatement aux violences sexuelles faites aux enfants, filles ou garçons, avec ou sans handicap, survivants et/ou à risques de violences sexuelles au Rwanda et au Kenya.
La Fédération Handicap International, dont le nom du réseau mondial est devenu « Humanité & Inclusion », est une organisation de solidarité internationale indépendante et impartiale créée en 1982, qui intervient dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Oeuvrant aux côtés des personnes handicapées et des populations vulnérables, elle agit et témoigne, pour répondre à leurs besoins essentiels, pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux.
Le projet mobilisera des partenaires publics et privés, dans les deux pays ciblés, dont notamment :
- Duterimbere ONG (Rwanda) ;
- Chanuka Youth Development Programme (CYDP) au Kenya;
- Le centre Komera (Rwanda) ;
- Le One Stop Centre à l’hôpital de Murunda (Rwanda) et le Gender Recovery Centre à Kitale (Kenya) ;
- Les autorités scolaires, médicales, juridiques, judiciaires et administratives de chaque pays : Ministères de tutelles et les Services déconcentrés, tels que Ministère du Genre et de la Promotion Familiale (Rwanda) ; Conseil National des Services des Enfants (Kenya).
- Les filles et garçons, avec ou sans handicap, sont acteurs de leur propre protection et participent de manière active et significative aux décisions qui les concernent.
- Les familles et les communautés renforcent leurs connaissances et améliorent leurs attitudes et pratiques pour mieux protéger les enfants, filles et garçons, avec ou sans handicap, contre les violences sexuelles.
- Les prestataires de services apportent une réponse multisectorielle de qualité, coordonnée et adaptée aux besoins des enfants à risque et des enfants survivants de violences sexuelles, filles et garçons, avec ou sans handicap.
- Les institutions (locales, nationales, régionales) s’approprient les bonnes pratiques et leçons apprises liées à la protection des enfants, avec ou sans handicap, survivants ou à risque de violences sexuelles.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne
Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
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