Considérées comme les plus transparentes depuis l'avènement du pouvoir civil en 1999, les élections du printemps 2011 au Nigeria ont été pourtant marquées par les pires violences électorales.Pour expliquer ce paradoxe, Afrique contemporaine propose de suivre les faits et gestes d'un parti politique en campagne, le rôle crucial du monde universitaire mobilisé pour encadrer le mieux possible les élections, tout comme les différentes étapes historiques de la lutte contre les abus électoraux.
Alors que les élites politiques font des élections un outil de maintien de leurs privilèges et de détournement des finances publiques, avec la complicité de parrains et de milices armées privées, les violences croissent à mesure que s'enracine le principe de gouvernement civil. Au Nigeria, les élections sont tout autant une mise en oeuvre purement formelle d'un mode de sélection des dirigeants qu'un réel pouvoir donné à la démocratie.Ce numéro d'Afrique contemporaine aborde également les débuts semés d'embûches d'un nouvel État africain, le Sud-Soudan, et le phénomène zargina dans le nord du Cameroun.
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