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One Planet Summit 2021 : engagements AFD biodiversité
À l’occasion du One Planet Summit consacré à la biodiversité, l’Agence française de développement se fixe l’objectif que 30 % de ses financements climat soient favorables à la biodiversité en 2025 en doublant concomitamment ses efforts d’investissements en faveur de la biodiversité, pour atteindre 1 milliard d’euros.

À travers ces engagements pris lors de l’OPS, l’AFD contribue activement à la construction d’une dynamique de mobilisation internationale des ressources en faveur de la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, en vue de la COP15 qui se tiendra en Chine dans quelques mois. 
 

La convergence des engagements climat et biodiversité : 30 % de la finance climat directement en faveur de la biodiversité

Objectifs climatiques et préservation de la biosphère sont intrinsèquement liés. Les scientifiques considèrent qu’au moins 30 % des solutions face aux effets du changement climatique reposent sur la nature, c’est-à-dire sur des forêts, océans, prairies ou zones humides en bonne santé. Pourtant, les réponses à ces deux enjeux sont encore trop souvent mises en œuvre de façon cloisonnée.

Lors de l’OPS de janvier 2021, la France s’est donc engagée à ce que 30 % de sa finance climat soient directement favorables à la biodiversité d’ici 2030 ; l’Agence française de développement se fixe d’atteindre cet objectif dès 2025.  Pour y parvenir, l’AFD va renforcer ses investissements en faveur d’opérations à co-bénéfices biodiversité en favorisant le recours aux solutions fondées sur la nature (SfN).


Un doublement de la finance biodiversité : 1 milliard d'euros à l’horizon 2025

L’objectif de l’AFD est d’atteindre 1 milliard d’euros de financement en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité en 2025. Ce doublement sera réalisé par la consolidation des financements dédiés d’une part, et par l’intégration de la biodiversité dans l’ensemble des opérations sectorielles d’autre part.

Dès lors, les nouveaux financements accordés devront comporter une plus grande sensibilité à la biodiversité, notamment dans les secteurs de l'eau, de l'assainissement, de l'agriculture et de l’agroécologie, de l'élevage, notamment pastoral et des « océans », où le potentiel est le plus grand. Les secteurs de l'urbain, de la mobilité et de l'énergie, ainsi que le secteur financier, devront également mobiliser une partie de leurs financements climat en y associant des objectifs explicites en faveur de la biodiversité. Par exemple, l’AFD soutiendra la mise en œuvre de la Grande muraille verte au Sahel, à hauteur de 600 millions d’euros, afin de promouvoir des solutions sociales et économiques favorables à la nature et à la résilience de cette région clé pour l’Afrique, l’Europe et le monde.


L’AFD promoteur d’une économie pro-nature 

L’AFD est fortement impliquée au sein du groupe de travail informel pour la création d’une TNFD (Task Force on Nature-related Financial Disclosures), visant à réorienter les flux financiers à grande échelle vers des activités positives pour la biodiversité et les hommes. Cet objectif requiert la mise en place rapide d’un cadre d’analyse pour les institutions financières qui leur permette de mieux comprendre et agir sur leurs risques, dépendances et impacts sur la nature. 

Dans cette perspective, le groupe AFD met en place ou contribue à plusieurs initiatives pour développer des bases de connaissances et méthodologies solides concernant la biodiversité, avec l’initiative Data4Nature, ou avec la contribution à l’ouvrage du « Petit livre de l'investissement pour la nature » (Little Book on Investing in Nature), outil essentiel pour la mobilisation des acteurs publics et privés en faveur d’une économie pro-nature, paru au niveau mondial le 11 janvier 2021.


L’adoption d’une nouvelle stratégie au service de la biodiversité

Afin de remplir ses objectifs en matière de biodiversité et de relever le défi de la préservation de la biodiversité, l’AFD s’est dotée d’une nouvelle stratégie de transition territoriale et écologique (TTE) en octobre dernier, avec une feuille de route pour la biodiversité et un cadre d’intervention spécifique sur les océans. L’AFD opte pour une approche territoriale, innovante, mêlant enjeux urbains et ruraux pour mieux répondre aux défis planétaires. Cette approche pour la biodiversité intègre en particulier le renforcement des efforts de conservation et la prise en compte active de la biodiversité notamment dans les thématiques de l’agriculture et de l’aménagement rural, de l’eau et de l’assainissement, du développement et de l’aménagement urbain et de l’adaptation au changement climatique, ceci également en direction du secteur privé et de la mobilisation de fonds. Pour consulter le document complet de stratégie de transition territoriale et écologique 2020-2024 de l’AFD, cliquer ici.

« En 2021, la quatrième édition du One Planet Summit marque une étape très importante pour la convergence des agendas climat et biodiversité, cinq ans après l’Accord de Paris et à quelques mois de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique. Dans ce contexte, la France s’engage, à la demande du président Macron et du gouvernement, à ce que 30 % de sa finance climat soient directement favorables à la biodiversité. Je suis fier que l’Agence française de développement contribue à atteindre cet objectif dès 2025, en décloisonnant ses financements, ses équipes et ses projets, pour devenir un véritable bailleur "planète". L’AFD œuvre aussi pour la convergence climat-biodiversité dans le cadre de la coalition Finance en commun, formée à l’occasion de la première réunion des 450 autres banques publiques de développement du monde le 12 novembre 2020 », souligne Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.


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