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© Equipop
Ce 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de la fille, l’Agence française de développement (AFD) revient sur un programme de l’ONG Equipop soutenant l'influence et la capacité d’action de jeunes femmes ouest-africaines engagées. Un projet cofinancé par l’AFD dans le cadre du Fonds de soutien aux organisations féministes.

Poids des traditions, déscolarisation, discrimination… De nombreux obstacles empêchent encore les femmes et les filles de pouvoir jouir des mêmes droits et des mêmes opportunités que les garçons et les hommes. Face à ces situations, des jeunes s’engagent pour revendiquer et défendre leurs droits, lutter contre les violences et promouvoir une pleine égalité entre les filles et les garçons. La Journée internationale de la fille, le 11 octobre, vise à mettre en lumière les défis que les jeunes filles doivent relever pour construire leur avenir.

La voix des jeunes filles

Bien qu’il s’agisse d’acteurs incontournables lorsqu’on veut faire évoluer les normes sociales et les politiques publiques, les mouvements féministes sont aujourd’hui trop peu soutenus financièrement, notamment en Afrique. Pour renforcer le mouvement des jeunes féministes d'Afrique de l'Ouest francophone, l’Agence française de développement (AFD) cofinance un programme piloté par l’association Equipop. Par le biais du dispositif Initiatives OSC, l’AFD a alloué 2,1 millions d’euros à ce programme.

Présent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, le projet apporte un soutien aux sociétés civiles pour renforcer l’activité des jeunes féministes, appuyer leurs actions collectives, en influençant par exemple les politiques nationales et internationales qui les concernent.

Le programme doit notamment permettre aux jeunes féministes d’organiser des caravanes pour se rendre à la rencontre des jeunes filles, recueillir leurs histoires de vie et leurs témoignages sur leur situation dans leurs pays et les besoins en matière de droits et de santé. Ces récits et les données collectées nourriront des « rapports pays », réalisés avec l’appui d’Equipop. Ces rapports serviront à alimenter le plaidoyer en faveur des droits des filles. 


En savoir plus : le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF)


« Nous le savons aujourd’hui, la participation des filles au processus de décision améliore les rendements et la résilience des communautés, en plus de soutenir la croissance économique et les objectifs de développement durable dans le monde », note Oumou Salif Touré, militante féministe malienne et membre du Réseau des jeunes féministes d’Afrique de l’Ouest.

Les militantes de la nouvelle génération expriment le besoin d’être accompagnées afin d’être mieux structurées, avoir des moyens et un réel impact dans leurs actions. Le Réseau des jeunes féministes d’Afrique de l’Ouest a donc publié un guide destiné aux jeunes filles pour les inviter à s’engager pour leurs droits et faire entendre leur voix.