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Reconciling energy transition and economic development in Cambodia
© NOI Pictures /AFD
Afin de respecter les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de l’Accord de Paris, le Cambodge souhaite développer une trajectoire de développement énergétique durable, tout en répondant à une demande croissante. Pour l’accompagner, un protocole d’entente (MoU) a été signé le 24 juillet dernier entre l’AFD et le ministère de l’Économie et des Finances, formalisant un appui de 300 000 euros de la Facilité 2050.

L’économie cambodgienne, principalement tirée par le secteur industriel, est en pleine croissance. Si la biomasse reste la principale source primaire d’énergie du pays, la demande en électricité est galopante : les analyses prévoient une hausse de 15 % par an en moyenne jusqu’à 2040. 

Lire aussi : La Facilité 2050

Les défis sont donc nombreux afin d’assurer un accès à l’électricité pour tous et abordable, une sécurité et une indépendance énergétique à long terme, tout en respectant les engagements climat de l’Accord de Paris.
L’Agence française de développement (AFD), à travers la Facilité 2050 (créée dans la foulée du One Planet Summit de 2017), a signé le 24 juillet 2020 un MoU avec le département des politiques du ministère de l’Économie et des Finances, qui héberge un groupe de travail interministériel sur le secteur de l’énergie. 

Les objectifs du projet sont de : 

  • définir une trajectoire du secteur énergétique à long terme en ligne avec l'Accord de Paris sur la base de scénarios d'évolution du secteur et de ses impacts sur la croissance économique ;
  • définir une stratégie pour le secteur de l'énergie afin de soutenir la croissance du pays et contribuer aux politiques nationales futures du secteur de l'énergie ;
  • renforcer les capacités du personnel ministériel en modélisation et analyse macroéconomiques et énergétiques. 

Cet appui se matérialisera en deux phases ; d’une part par la création d’un modèle technico-économique du secteur énergétique au Cambodge qui sera utilisé en intrant, et d’autre part à travers une modélisation macroéconomique multisectorielle permettant de définir les impacts des hypothèses du secteur de l’énergie sur l’économie cambodgienne (PIB, emplois, pollution…).