En 2017, l’AFD a mis en place AdaptAction pour accompagner les pays dans la mise en œuvre de leurs engagements en faveur d’un développement plus résilient. À travers des études de vulnérabilité et de faisabilité, des conseils sur la formulation des politiques nationales et plans d’actions, ou encore des actions de renforcement de capacités et de renforcement institutionnel, AdaptAction joue un rôle de levier pour faciliter l’accès des pays à la finance climat internationale et accélérer les investissements dans l’adaptation.
AdaptAction apporte dans toutes ses actions une attention particulière aux solutions fondées sur la nature, à la co-construction des solutions avec ses partenaires et aux vulnérabilités climatiques liées au genre. Plus de 70 études ont été conduites depuis 2017 par plus de 500 experts sur de nombreux secteurs, dont certains ont fait l’objet de fiches de capitalisation : gouvernance et systèmes de suivis et évaluation (avec Expertise France), agriculture, solutions fondées sur la nature, gestion intégrée des ressources en eau, services climatiques et réduction des risques de catastrophes.
AdaptAction a produit un effet de levier de plus de 580 millions d’euros d’investissements résilients financés par l’AFD ou co-financés avec d’autres partenaires tels que le Fonds vert pour le climat ou l’Union européenne. D’autres projets en cours d’instruction laissent entrevoir un effet de levier total de plus d’un milliard d’euros. Dans la foulée de la COP26, une deuxième phase du projet sera mise en œuvre autour d’un triptyque « connaître, planifier, investir », avec des composantes transversales renforcées sur les enjeux de genre et le partage des savoirs.
La deuxième phase du programme AdaptAction (2022-2025) a été lancée lors de la COP26 à Glasgow. Dotée d'un budget supplémentaire de 15 millions d'euros, elle s'organise autour d'un triptyque « connaitre, planifier, investir », avec des composantes transversales renforcées sur les enjeux de genre et le partage des savoirs. Elle a été recentrée sur l’Afrique, avec douze pays partenaires.
Une extension en partenariat avec UNCDF LoCAL est également en cours d’élaboration sur la Méditerranée, qualifiée de « hotspot de l’adaptation » par le GIEC, avec un financement de l’Union européenne (DG NEAR).