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Extension du service d’eau potable à 300 000 personnes. • Accès amélioré au réseau d’eau pour 150 000 personnes. • Amélioration des capacités de production des usines de Djiri et du Djoué. • Sensibilisation de 450 000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement, avec une approche sur les inégalités de genre. • Amélioration de la gouvernance et de la gestion de LCDE pour un service performant et durable dans un cadre sectoriel clair et inclusif., Congo, AFD
En 2009, moins de deux tiers des Brazzavillois avaient accès à l’eau potable. Pour améliorer les conditions d’accès au service de l’eau, l’État a investi pour augmenter les capacités de production d’eau, réhabiliter une partie du réseau de desserte et transformer la gouvernance du secteur. Le projet PEPS financé par l’AFD vise à renouveler et à étendre les réseaux de distribution des quartiers périphériques de la ville.
Contexte

Brazzaville a connu ces dernières années une forte croissance démographique et compte aujourd’hui plus de 1,8 million d’habitants. Ses quartiers périphériques sont densément peuplés, l’accès aux services essentiels n’y est pas toujours assuré. Une enquête de 2014 montrait que même si 89 % des ménages avaient accès à l’eau de La Congolaise des eaux (LCDE) via leur propre branchement ou un branchement voisin, trois
principaux motifs d’insatisfaction ressortaient : discontinuité du service (58 %), mauvaise qualité de l’eau (45 %) et insuffisance de la pression (41 %).

C’est dans ce contexte que l’AFD a signé le 18 février 2016 avec la République du Congo une convention de financement d’un montant de 100 millions d’euros pour le projet d’extension en zones périphériques et de renforcement du service public d’eau potable à Brazzaville (PEPS).

Descriptif

Le PEPS est conduit par le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, au bénéfice de LCDE. Il vise à améliorer les conditions de vie des Brazzavillois par l’extension et la réhabilitation d’un service d’eau potable performant et durable dans les quartiers périphériques. Les activités du projet sont organisées autour des trois composantes suivantes :

  • la réalisation d’infrastructures importantes : extension des réseaux secondaire et tertiaire dans 12 quartiers (680 km), nouvelles connexions avec compteurs (30 000), réhabilitation de réseau (154 km) et reprise des branchements (14 900), amélioration des capacités de production des usines de Djiri et du Djoué, mise en place d’un nouveau logiciel de gestion de la clientèle
  • le renforcement des capacités de gestion de la LCDE, avec l’appui du groupe VEOLIA/SEURECA
  • l’accompagnement social local par un programme de marketing social et des activités de promotion de l’hygiène, mis en oeuvre par l’ONG Eau et assainissement pour l’Afrique.
Impacts
  • Extension du service d’eau potable à 300 000 personnes
  • Accès amélioré au réseau d’eau pour 150 000 personnes
  • Amélioration des capacités de production des usines de Djiri et du Djoué
  • Sensibilisation de 450 000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement, avec une approche sur les inégalités de genre
  • Amélioration de la gouvernance et de la gestion de LCDE pour un service performant et durable dans un cadre sectoriel clair et inclusif
01/01/2016
Date de début du projet
7 ans
Durée du financement
Brazzaville
Localisation
Outils de financement
100 000 000
EUR
Montant du financement
En cours
État
La Congolaise des eaux
Bénéficiaires