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entreprise, voiture, Nouvelle-Calédonie
L’AFD a soutenu la construction d’une usine de transformation de viande de cerf alimentée par l’énergie solaire. Les énergies renouvelables font partie des priorités de la Nouvelle-Calédonie.
Contexte

L’expression « maîtrise de l’énergie » est apparue suite aux chocs pétroliers des années 1970. C’est dans ce contexte que la Nouvelle-Calédonie crée, en 1981, le Comité territorial pour la maîtrise de l’énergie (CTME), qui traduit sa volonté de s’engager dans la voie des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables.

En 2008, le Comité permanent de l’énergie (CPE) est créé dans le but de constituer une plateforme d’échanges entre collectivités pour élaborer une stratégie de maîtrise de l’énergie. Deux ans plus tard, le gouvernement local lance l’élaboration de son « schéma de l’énergie et du climat de la Nouvelle-Calédonie », sous l’égide du CPE, afin d’établir une base de données fiable, outil indispensable pour évaluer et contrôler les actions visant à la maîtrise de l’énergie.

À ce jour, 25 % de la production d’électricité est issue des énergies renouvelables, permettant à la Nouvelle-Calédonie de réduire sa dépendance aux importations d’énergies fossiles et de répondre à une demande croissante d’électricité. Le climat de l’île en fait un terrain particulièrement propice à l’utilisation des énergies solaires et hydrauliques.

Descriptif

Depuis 2001, la société CEG, qui emploie 11 personnes, fabrique des produits à base de viande. Afin de développer son activité, elle souhaite investir dans une unité de transformation de viande de cerf en produits secs, fumés, cuits et salés, à partir du cheptel familial et d’autres élevages.

Située sur la presqu’île de Boulouparis à Bouraké, l'un des endroits les plus ensoleillés et les plus secs de Nouvelle-Calédonie, la CEG intègre une variable environnementale à son programme d’investissement : utiliser des panneaux photovoltaïques et produire assez d’énergie solaire pour alimenter la nouvelle unité de transformation de viandes de 452 mètres carrés. Elle veut également préserver la nappe phréatique en collectant les eaux de pluie pour laver les voitures de la société.

Par ailleurs, le gérant souhaiterait obtenir le label Agriculture biologique pour valoriser ses produits.

Impacts
En modernisant son activité de transformation, la CEG créera quatre emplois à temps plein en contrat à durée indéterminée tout en maintenant les emplois existants. Le volet environnemental de son projet permet une diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des prélèvements dans la nappe phréatique et les cours d’eau. Par ailleurs, le projet permet de réduire les coûts d’exploitation de l’entreprise.
12/10/2012
Date de début du projet
Presqu'île de Boulouparis, Bouraké
Localisation
Outils de financement
43 800 640
CFP soit
367 049
Euros
Montant du financement
Achevé
État
CEG
Bénéficiaires
Banque locale
Cofinanceurs