Les épidémies (Chikungunya, dengue, etc.) et la récente pandémie de Covid-19 ont révélé la grande vulnérabilité, non seulement sanitaire mais aussi économique, des îles de la région océan Indien face à ces risques.
Avec le soutien de la France, via l’AFD, le premier projet Réseau de Surveillance et d’Investigation des Épidémies (RSIE) a soutenu la création du réseau SEGA par les États membres de la Commission de l'océan Indien et la mise en place d’une unité de veille sanitaire (UVS) au sein de la COI.
La France a également soutenu l’intégration de l’approche « Une seule Santé », qui reconnait l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale, au sein des activités de l’UVS (concept One Health).
Engagée depuis 2018, la phase 3 du projet Veille Sanitaire de la COI a été renforcée via un financement additionnel de l’Union européenne, octroyé en 2021. Ces deux financements complémentaires s’inscrivent dans la continuité des précédents appuis de la France en faveur du renforcement des réseaux régionaux de surveillance épidémiologique. La finalité du projet est d’améliorer la santé des populations des États membres de la COI par le renforcement de la sécurité sanitaire régionale.
Le projet initial est structuré autour de 2 composantes :
- Renforcer et pérenniser le dispositif de mise en oeuvre du réseau SEGA - One Health ;
- Consolider et développer les activités du réseau SEGA One Health.
Le projet a eu des effets positifs sur les systèmes de santé dans les pays membres de la Commission de l'océan Indien, la prévention des épidémies et l’amélioration de leur prise en charge permettant de réduire les dépenses de santé.
De même, il a eu un effet structurant sur la capacité de la COI et des États membres à garantir l’amélioration de la santé des populations en contribuant au renforcement et à la pérennisation du réseau de veille sanitaire. Ceci en renforçant la sécurité sanitaire régionale et internationale.
Le projet a ainsi permis de renforcer plus de 40 dispositifs de surveillance ainsi qu’une quarantaine de laboratoires ; soutenir la riposte à diverses maladies ; partager les informations sanitaires (plus de 330 bulletins de veille, des centaines de téléconférences et alertes sanitaires) ; former plus de 2000 personnes dans des domaines variés ; et certifier près de 200 épidémiologistes de terrain via le FETP.

Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne
Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
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