• logo linkedin
  • logo email
Tortue en Indonésie
Comment les inégalités influencent-elles les objectifs de conservation et de développement dans les aires marines protégées (AMP) en Indonésie ? L’Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités a cherché à répondre à cette question, en collaboration avec le SMERU Institute, afin de contribuer au débat public et d’identifier des indicateurs sur les inégalités à intégrer dans les politiques liées aux AMP existantes dans le pays.
Contexte

Les aires marines protégées (AMP) sont souvent associées à une grande pauvreté, étant, de par leur conception, destinées à des zones relativement intactes et à faible potentiel économique. L'établissement d'une AMP peut donc créer un fardeau financier et social pour les communautés dépendantes des ressources naturelles, même si les avantages de cette mesure permettent d'obtenir des rendements ou des revenus plus élevés à l'avenir. Certaines parties prenantes peuvent grandement bénéficier des activités commerciales (par exemple, le tourisme, la vente de produits de plus grande valeur, etc.). Toutefois, d'autres parties prenantes sont laissées à l'écart des processus de gestion, alors même que celles-ci sont parfois les plus concernées et sont celles qui ont le plus à perdre. 

Les AMP sont donc un facteur d'inégalités dans les communautés qui dépendent fortement des ressources marines, mais sont aussi un outil puissant pour aider à les réduire. Bien qu'il s'agisse d'un aspect important du bien-être des personnes concernées et du succès des AMP, les évaluations et les mesures des inégalités sont actuellement largement absentes de la conception, de la mise en œuvre et de la gestion des AMP.

Ce projet de recherche visait donc à mieux comprendre la dynamique des inégalités dans les AMP en Indonésie, en s'appuyant sur des données existantes et des études de cas spécifiques. Il cherchait ainsi à mieux connaître la façon dont les inégalités influencent les objectifs de conservation et de développement dans les AMP, et à donner des idées sur la façon d'intégrer les évaluations et les indicateurs d'inégalité dans les politiques liées aux AMP existantes dans le pays.


Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Extension de la Facilité de recherche sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension contribuera à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays (Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie) sur la période 2021-2025.


 

Objectifs

Ce projet est d'abord passé par une phase de cadrage qui a permis de mieux comprendre le rôle des AMP et leurs liens avec les inégalités. Sur cette base, le projet visait ensuite le développement d'un cadre d'analyse des inégalités et de leur dynamique dans les AMP en Indonésie, et le développement d'une boîte à outils pour intégrer les inégalités dans la conception, la mise en œuvre et la gestion des AMP. Il a également alimenté le dialogue politique mené par l'UE et l'AFD sur la gestion des ressources marines et la protection de l'environnement. 

Le projet a abouti à : 

  • Un document de travail résumant les connaissances actuelles sur les aires marines protégées et les inégalités en Indonésie (réalisé par LPEM) ;
  • Un projet de recherche approfondie sur les liens entre la réduction des inégalités et la gestion des aires marines protégées, comprenant des études de cas de trois AMP (mené par l'Institut SMERU) ;
  • Des activités de formation et de renforcement des capacités avec des praticiens et des gestionnaires d'AMP sur l'inclusion des inégalités dans les pratiques de gestion des AMP.
     
Méthode
Résultats

Vous trouverez ci-dessous les différents documents de recherche liés à ce projet :

Revoir le webinaire « Conversation de recherche » sur le sujet (juillet 2023, en anglais) :


​​​​​​​
Enseignements
01/01/2022
Date de début du projet
31/12/2023
Date de fin du projet
Indonésie
Localisation

Contacts : 

Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.