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Extension de la zone de production agricole de l’Office du Niger
Projet
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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet
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Durée du projet
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6 ans
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Montant du financement AFD
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15000000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Ségou
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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Ministère du Développement rural et organisations des producteurs de riz
Le secteur agricole en général et l’Office du Niger en particulier demeurent l’un des axes prioritaires de développement pour le gouvernement. L’AFD s’est engagée à appuyer la filière de manière à encourager, dans quatre zones, l’économie cotonnière.
Contexte
L’Office du Niger demeure l’une des zones de production rizicole par excellence au Mali et en Afrique de l’Ouest. Le potentiel des terres irrigables est estimé à plus d’un million d’hectares. Malgré son importance dans l’économie du pays, le rythme des aménagements reste faible, ne concernant que 10 % des superficies.
Alors que la pression foncière s’accentue, avec une moyenne de moins d’un hectare par exploitant, les producteurs se retrouvent dans l’insécurité foncière, à défaut de mécanisme clair d’attribution. L’apparition de grands privés dans la zone augmente la pression hydraulique et pose la question de la capacité des installations à assurer correctement la desserte de l’eau. La priorité consiste à élaborer des règles claires d’attribution des parcelles et un plan d’aménagement hydroagricole et pastoral en vue des futurs aménagements.
Descriptif
Le projet appuie les efforts des autorités maliennes dans la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et du développement agricole dans la région de Ségou à travers :
- La consolidation des aménagements et l’amélioration de la gestion de l’eau.
- Le soutien à l’organisation et à la professionnalisation des acteurs agricoles.
- L’appui à la maîtrise d’ouvrage de l’État dans le développement agricole de la zone de l’Office du Niger.
Impacts
En 2016, 1 900 hectares devraient être aménagés et réhabilités. Les producteurs installés sur ces parcelles disposeront d’exploitations agricoles avec des superficies économiquement viables de 3 à 5 hectares.
Ils bénéficieront d’un appui à la gestion de ces parcelles grâce à :
- La sécurisation foncière pour les petits producteurs.
- L’augmentation des revenus.
- La meilleure gestion de l’eau et l’augmentation des rendements.