Si en Afrique Subsaharienne, les maladies infectieuses représentent le plus lourd fardeau en matière sanitaire, les maladies chroniques, comme le cancer, le diabète ou les maladies cardiovasculaires deviennent un enjeu de santé publique. En Afrique de l’Est, en 2002, le nombre de décès par maladies cardio-vasculaires atteignait 131 000, dont 42 900 au Kenya, et celui par cancers, 52 000 dont 16 700 au Kenya.
En 2030, les chiffres devraient avoir doublé. Or, les systèmes de santé ne sont pas préparés à cette transition épidémiologique : il n’existait nulle part en Afrique de l’Est de filière complète, publique ou privée, de prise en charge de ces deux spécialités. L’hôpital universitaire Aga Khan de Nairobi (AKUH-N), hôpital privé à but non lucratif est la structure hospitalière la plus complète de la sous-région et joue un rôle décisif dans l’amélioration de l’offre de soins. En ouvrant le Centre de référence Cœur-Cancer (CCC), la Fondation Aga Khan à Nairobi souhaite établir à Nairobi un centre de référence de haut niveau en cancérologie et en cardiologie permet de mieux traiter ces pathologies.
Le projet comprend la construction d’un centre spécialisé dans les affections cardiaques et cancéreuses (Heart and Cancer Center ou HCC), dans l’hôpital universitaire Aga Khan de Nairobi (AKUH-N), hôpital privé à but non lucratif, reconnu par les autorités sanitaires nationales. L'extension comprendra également un étage dédié à l’obstétrique la formation des personnels médicaux et paramédicaux l'ouverture de centres de diagnostics périphériques.
Il comprend également un programme de soutien financier aux patients pauvres (Patient Welfare Program ou PWP) qui prend en charge une partie des coûts des traitements. Le PWP, abondé par l’hôpital à hauteur de 6,7 % des recettes annuelles, va permettre de prendre en charge 30 000 patients du centre au cours des vingt prochaines années. Parallèlement, l’hôpital entend développer un ambitieux programme de formation et de recherche en cardiologie et en cancérologie, contribuant à combler, dans ces domaines, les lacunes du système public de formation.
20 000 patients par an ont accès à l’offre de soins en cancérologie et en cardiologie. Par ailleurs, entre 30 et 60 000 patients pauvres souffrant de ces pathologies seront également pris en charge sur 20 ans dans le cadre du Patient Welfare Program.
Le Centre Cœur Cancer de l’Hôpital Universitaire Aga Khan de Nairobi - Liens -
-
sur la même région
-
sur le même thème
-
sur le même outil financier
Éducation et formationÉnergieReprise d’une scierie, cœur de l’activité sociale et économique de Camopi