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Mieux protéger et préserver le patrimoine archéologique du Liban
Projet
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Date de début du projet
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Date de fin du projet
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Montant du financement AFD
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388000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Beyrouth
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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Direction générale des Antiquités
En complémentarité avec l’action du programme CHUD (Cultural Heritage and Urban Development), l’AFD a appuyé le renforcement institutionnel de la Direction Générale des Antiquités (DGA) du Ministère de la Culture.
Contexte
Le patrimoine historique et culturel du Liban a souffert de nombreuses dégradations et d’un manque d’entretien au cours de ces trente dernières années. Aux dégâts, directs et indirects, infligés par la guerre de 1975-1990, s’est ajouté un certain manque d’intérêt des autorités dans les années de reconstruction d’après-guerre, ce qui a abouti à des situations de développement urbain rapide menaçant ce patrimoine. Les bombardements israéliens au Liban en juillet 2006 ont eux aussi causé des dommages, recensés par une mission de l’UNESCO à l’automne 2006 qui a d’ailleurs souligné la nécessité d’une politique à long terme de restauration et de préservation du patrimoine. Sur le plan institutionnel, ce mandat est confié, au sein de l’administration libanaise, à la Direction générale des antiquités du ministère de la Culture. Celle-ci souffrait à l’époque de manque de moyens financiers, de personnel qualifié, d’une organisation rationnelle, et de dispositions réglementaires adéquates.
Descriptif
Coordonné par un assistant technique, le projet d’appui institutionnel à la Direction générale des antiquités, lancé en 2007, a permis de mettre en place :
- des formations administratives et financières du personnel de la DGA en partenariat avec l’École nationale d’administration du Liban,
- des formations techniques avec l’Institut français du Proche-orient (IFPO) : formation aux méthodologies d’inventaire et de documentation, aux techniques de préservation, conservation et présentation du matériel archéologique, et à la recherche archéologique, en particulier sous-marine,
- l’organisation d’un séminaire sur « L’Histoire de Tyr et de sa région d’après l’archéologie et les monuments » en octobre 2011, au centre d’archéologie sous-marine de Tyr,
- l’acquisition de matériel archéologique.
Impacts
L’ensemble de ces actions a permis de renforcer les capacités institutionnelles de la DGA afin de gérer plus efficacement le patrimoine culturel du Liban. Le projet s’est néanmoins heurté à une situation institutionnelle difficile : absence de directeur général pendant deux ans et désistement de certains membres du personnel. Ces difficultés ont limité les retombées positives de ce projet.