Une ICPE est une installation industrielle, artisanale ou agricole identifiée comme susceptible de présenter des nuisances ou des risques vis-à-vis de l’environnement, de la santé, de la sécurité publique et du voisinage. Par exemple, les stations-service, garages, dépôts pétroliers, élevages agricoles, stations de traitement des eaux usées, centres de stockage de déchets ou de produits chimiques sont considérées comme des ICPE. Celles-ci sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet, selon l’importance des risques ou des pollutions qu’elles peuvent générer, à un régime de déclaration et d’autorisation.
La réglementation environnementale en Nouvelle-Calédonie relève de la compétence des trois provinces. Depuis 2009, l’île dispose de Codes de l’environnement. Ces Codes régissent tant la protection du patrimoine naturel (aires protégées, espèces envahissantes, etc.) que la gestion des ressources naturelles (coupe de bois, chasse, pêche, carrières) et la prévention des pollutions et des nuisances (ICPE, déchets, pollutions diverses, défrichements).
À 16 ans, Jean-Pierre Yanai se lance dans la mécanique. Après avoir acquis une expérience de plus de trente-quatre ans dans le domaine, il souhaite créer son propre atelier de mécanique sur la commune de La Foa, dans la zone artisanale et industrielle de Méaré, où il prévoit d’acquérir un terrain déjà bâti. En janvier 2010, Jean-Pierre Yanai crée ainsi son atelier spécialisé dans la mécanique générale de véhicules légers et de poids lourds.
Dans le cadre de son activité, il souhaite mener des travaux de rénovation afin de mettre la structure aux normes ICPE et de la doter d’équipements modernes. Pour mener à bien son projet, Jean-Pierre Yanai obtient une garantie pour le financement du bien immobilier et des équipements et matériels divers. Par ailleurs, un prêt bonifié lui est accordé pour financer les investissements environnementaux de son programme.
La mise aux normes environnementales du garage de Jean-Pierre Yanai entraînera :
- la création de quatre emplois à l’ouverture et de deux autres au bout d’un an d’exploitation ;
- la création de nouvelles compétences/services : climatisation, pneumatiques, diagnostic des pannes électroniques des véhicules ;
- la réduction de la production de gaz à effet de serre (GES) en permettant aux habitants de La Foa (environ 3 200 véhicules) et des communes environnantes comme Boulouparis, Moindou, Thio, Canala et Kouaoua (environ 4 000 véhicules) d’éviter d’aller à Nouméa pour pouvoir entretenir et/ou réparer leur véhicule.
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