Renforcer les organisations paysannes et rurales

Le Mozambique, et en particulier sa capitale Maputo, sont très dépendants des importations pour couvrir les besoins alimentaires des populations. Dans ce contexte, l’agriculture urbaine et périurbaine est une activité stratégique majeure au niveau de la sécurité alimentaire et d’un point de vue économique et social (production d’aliments, création d’emplois en majorité destinés aux femmes). Cependant, l’efficience économique et environnementale de ce type d’agriculture est limitée par la faiblesse des organisations de producteurs et des capacités des institutions publiques d’appui.

Les activités de ce projet ont pour objectif d'augmenter les compétences des capacités des producteurs, de leurs organisations et des institutions d'appui en promouvant l’agriculture agro-écologique. Plus spécifiquement, 30 organisations de producteurs seront soutenues via :

• Un appui à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de développement institutionnel, la formation des membres des organisations à une gestion démocratique et transparente.
• Un appui à l’élaboration des statuts des organisations.
• La formation des agriculteurs membres des organisations à de nouvelles pratiques de production agricole, plus durables.
• La formation professionnelle de 100 jeunes sans emploi de 18 à 30 ans souhaitant démarrer une activité agricole.
• Un appui technique aux agriculteurs et à leurs organisations afin d'élaborer de petits projets d’investissement orientés vers des pratiques plus durables.
• Un appui à la commercialisation des produits agricoles.
• Un appui logistique et méthodologique pour la création d’un forum de concertation sur le politique d’appui à l’agriculture urbaine et péri-urbaine. Ce forum réunira toutes les institutions publiques et privées participant au développement de l’agriculture urbaine et péri-urbaine à Maputo et Matola.

• Contribution à la préservation de l’environnement et de la santé publique en promouvant une agriculture urbaine plus durable.
• Augmentation des compétences et des capacités d’intervention des acteurs publics et privés du secteur agricole, meilleure coordination dans la mise en œuvre de leurs actions.
• Contribution à la réduction de la pauvreté urbaine grâce à l'augmentation des revenus des agriculteurs, notamment ceux qui s’engagent dans la filière agro-écologique.