La Chine fait partie des 17 pays de mégadiversité biologique de la planète. Elle abrite un huitième de la totalité des espèces de plantes et d’animaux sauvages terrestres et compte 66 millions d’hectares de zones humides, soit 10 % des zones humides du monde et 8 % du territoire chinois. Elle est ainsi classée au 1er rang en Asie et 4e au niveau mondial. Celles-ci fournissent 55 % des services écosystémiques du pays, contiennent 82 % des ressources en eau douce et abritent plus de 11 000 espèces de plantes et d’animaux, dont 54 % des oiseaux en extinction en Asie. En raison de la pression démographique, de l’expansion urbaine et de politiques d’aménagement du territoire défavorables, les zones humides chinoises ont connu un rythme de dégradation et de disparition très préoccupant durant les dernières décennies.
Le projet se situe au cœur du plateau de lœss dans la province du Shanxi. Le parc national de la rivière Changyuan comprend divers types d’habitats : rivière, marais, étang, forêts humides. En amont du parc se trouve la réserve provinciale forestière de Sixiannao. Ces deux zones protégées appartiennent au bassin versant de la Changyuan dont la superficie atteint 101 116 ha et constituent un corridor écologique essentiel pour la région. Parmi les 234 espèces animales et 428 espèces végétales recensées, 27 sont inscrites sur la liste rouge nationale, dont certaines des plus menacées et emblématiques comme la cigogne noire, l’aigle royal, la grande outarde et le canard mandarin. Le parc est confronté à de fortes pressions anthropiques qui contribuent à la dégradation écologique, qui se traduit notamment par un état écologique hétérogène et dégradé, un régime hydrologique perturbé et une pollution sensible des localités riveraines. Le projet est structuré autour de plusieurs axes :
- La restauration des zones humides ;
- La conservation des espèces et de leurs habitats ;
- Le développement de l’écotourisme ;
- La gestion des déchets, des eaux usées et de l’énergie ;
- La gouvernance et le renforcement des capacités.
- Valorisation des ressources naturelles de Qixian, en complément de son patrimoine historique et culturel et amélioration de l’état écologique de ses zones humides ;
- Plus grande capacité de résilience de l’écosystème local et meilleure adaptation au changement climatique ;
- Amélioration des conditions de vie des populations locales grâce aux solutions d’assainissement apportées et aux débouchés d’emplois alternatifs et mieux rémunérés ;
- Initiation d'un dialogue institutionnel avec les partenaires chinois au niveau central et local pour une dissémination des bonnes pratiques sur la gestion et la restauration des écosystèmes extrêmement fragiles du plateau de lœss.
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Actualités
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