En Côte d’Ivoire, 53 % de la population de plus de 15 ans est analphabète, environ 70 % d’une classe d’âge est inscrite au primaire (seulement 46 % achève le cycle), 34 % au collège et 15 % au lycée. L’enseignement technique et professionnel, sous-équipé, n’offre que 78 000 places. Les universités publiques, saturées après la multiplication par cinq des effectifs en 20 ans, souffrent d’importantes dégradations. Quant aux écoles d’ingénieurs, regroupées à l’INP-HB, elles sont sous-équipées et fortement déficitaires.
Face à ces constats, le gouvernement a mis en place, dans son Plan National de Développement (PND, 2012), une « feuille de route » qui définit la formation et l’insertion des jeunes comme priorités. D’autre part, la politique éducative a été déclinée en un Plan d’action à moyen terme pour la période 2012-2014 (PAMT). Le PAMT et le PND mettent l’accent sur la scolarisation en primaire et l’accès au collège, en particulier dans les zones rurales au centre, au nord et à l’ouest, les capacités de l’enseignement technique et professionnel et son adéquation avec les besoins du marché du travail, enfin l’enseignement supérieur public et les écoles d’ingénieurs pour orienter des jeunes dans les secteurs porteurs.
Le projet éducation-formation est construit autour de trois composantes :
L’éducation fondamentale :
- Construction de 116 écoles primaires et de 40 collèges dits « de proximité », la réhabilitation de deux centres de formation des maîtres à Man et Katiola, la réforme du système de formation des professeurs de collège et l’appui institutionnel dans la gestion des ressources humaines et financières.
La formation professionnelle :
- Rénovation de trois filières techniques et professionnelles.
L’enseignement supérieur :
- Appui à l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, pour la réhabilitation et l’équipement de ses locaux, mais aussi la modernisation de deux des écoles de l’institut (agronomie et industrie).
- Modernisation de cinq universités publiques, avec l’implantation du système LMD (licence-master-doctorat), l’équipement en matériel pédagogique et en ressources documentaires et la relance des activités de la recherche scientifique.
- Amélioration des capacités d’accueil, du taux d’achèvement et de la qualité de la formation des enseignants.
- Renforcement des capacités des ministères.
- Adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.
- Adaptation du cycle scolaire aux besoins et priorités de développement économique et social du pays.
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