La saturation du trafic routier à Dakar rendait particulièrement difficile d’accès son centre-ville, avec des conséquences importantes sur le quotidien des populations et sur la rentabilité des activités économiques dans la capitale, principal pôle de développement du Sénégal.
Après la prise en charge par l’État de la construction de la première partie de l’autoroute reliant Dakar à Pikine, l’AFD, la Banque mondiale, la BAD et la BOAD ont financé la construction de la fin de l’autoroute entre Pikine et Diamniadio. L’AFD a par la suite financé le prolongement de l’autoroutière à péage depuis Diamniadio jusqu’au nouvel aéroport international Blaise Diagne (17 km).
Cette autoroute à péage contribue au désengorgement de la capitale ainsi que des voies de liaison entre Dakar et les régions tout en permettant de desservir l'aéroport international Blaise Diagne. Le projet comprenait aussi la construction d’une zone de relogement des populations impactées, d’importants travaux d’aménagement dans la ville de Pikine et une valorisation de la forêt de Mbao.
Montée sous forme de partenariat public-privé où le partenaire privé a assumé le risque trafic, cette autoroute urbaine à péage comprenait plusieurs axes, dont les plus importants étaient les suivants :
- La construction d’une autoroute 2x2 voies entre Pikine et Diamniadio sur 22 km ;
- La construction d’une autoroute 2x2 voies de 17 km entre Diamniadio et l'aéroport Blaise Diagne ;
- L’aménagement de la zone de recasement de Tivaouane Peulh : voirie, drainage, d’assainissement, aménagements d’équipements de santé, d’éducation, construction d’environ 2 000 logements, etc. ;
- La restructuration du quartier de Pikine Irrégulier Sud : voirie primaire et secondaire, approvisionnement en eau, assainissement, gestion des eaux pluviales, éclairage, etc.
Ce projet fût un véritable succès, d’autant plus qu’il s’agissait du premier montage en partenariat public-privé dans la sous-région.
Le projet devait contribuer au désengorgement de la capital sénégalaise en offrant une infrastructure routière moderne, permettant la réduction de la saturation du trafic routier et ainsi le développement économique de Dakar. Le projet devait plus particulièrement permettre :
- Le passage de plus de 30 000 véhicules par jour.
- L'amélioration des temps de parcours pour des milliers de personnes (2 heures de gagnées).
- Le développement des échanges entre la capitale et les régions.
-
sur la même région
Agriculture et développement ruralAgriculture durable et dynamiques territoriales dans les pays du Sud – Agriter Phase III
Éducation et formationEmploiHUB alimentaires : implanter des dispositifs appuyant les petites entreprises
-
sur le même thème
-
sur le même outil financier
GouvernanceNumérique et innovationModerniser et harmoniser la politique nationale d’identification numérique