Améliorer l’accès aux services sociaux de base

Dans le cadre de la phase 2 du projet Partic’Action Innovation, 6 OSC locales réparties sur les 3 pays d’intervention seront partenaires d’Essor.

• Sumburero (Région de Sofala, Mozambique) spécialisé dans la protection sociale, l’éducation et l’appui aux plus vulnérables
• APLFT (association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad) qui propose une assistance juridique aux plus vulnérables.
• AMPDC (associations des femmes pour la promotion du développement communautaire) au Mozambique.  Son objectif est de promouvoir le développement communautaire en tenant compte des besoins immédiats des communautés, avec un accent sur les femmes et les enfants en situation de vulnérabilité.
• Dambo (association communautaire Dambo de Mafalala) au Mozambique, dont le mandat est l’assainissement de l'environnement et le développement communautaire.
• RENAJ (Réseau National des associations juvéniles ), en Guinée-Bissau, dont l’objet est de promouvoir l'affirmation de la jeunesse dans le processus de développement durable de la Guinée-Bissau.
• AJOVAP (Association des Jeunes Volontaires Plack1), en Guinée-Bissau, qui vise à l’accès à l’éducation des enfants via différents programmes.

Le Tchad, le Mozambique et la Guinée-Bissau sont parmi les 12 pays les plus pauvres au monde. Ces pays font face à une instabilité politique et institutionnelle accentuée par la crise sanitaire liée à la COVID-19. L’accès aux services essentiels tels que la santé, l’éducation, la justice, l’identification civile, la formation et l’emploi, est très inégalitaire et loin de répondre aux besoins d’une part importante des populations.

Présente au Mozambique depuis 1997, en Guinée-Bissau et au Tchad depuis 2009, Essor a perçu l’importance pour les populations des quartiers vulnérables de disposer d’informations et d’orientations fiables et de qualité concernant les services sociaux de base. Ainsi, de 2019 à 2022, Essor a mis en place la première phase du projet “Particip’Action” durant laquelle ont été accueillis plus de 70 000 personnes grâce à son dispositif de Bureaux d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle (BIOSP) implanté dans les quartiers défavorisés. Ces dispositifs sont portés par des OSC locales partenaires, renforcées tout au long du projet. Cette phase 2 entend les renforcer davantage pour assurer une continuité dans la réponse aux besoins exprimés. Le défi de cette phase 2 sera aussi, d’impulser des dynamiques de réseaux nationaux entre les différents acteurs de l’Action sociale. 

Cette seconde phase prévoit d’accueillir 69 000 personnes au sein 11 BIOSP fixes et 4 unités mobiles (7 villes et 6 zones rurales). Cette innovation dans le dispositif BIOSP mobile permettra d’atteindre des communautés rurales, souvent plus vulnérables. Des actions de changements en profondeur sont prévus à travers la sensibilisation de plus de 44 000 personnes sur les thématiques prioritaires de leurs quartiers. Un appui institutionnel permettra à 23 OSC sur les 3 pays de renforcer leurs capacités d’intervention. Enfin, un groupe technique sur la protection sociale sera mis en place et dynamisé dans chacun des 3 pays.