Pour un accès amélioré à une éducation de qualité au Togo

Au Togo, près de 94 % des enfants sont scolarisés au primaire et 120 000 élèves supplémentaires entrent en sixième chaque année.  Un tel accroissement des effectifs représente un défi majeur pour les collèges du pays qui manquent de structures d’accueil adaptées, de supports pédagogiques et d’enseignants professionnels bien formés. En outre, les disparités socio-économiques, régionales et de genre sont très importantes. La situation des filles au collège est particulièrement préoccupante. Vulnérables aux pressions sociales et aux violences de genre pouvant entraîner un abandon précoce, seuls 40 % des collégiennes achèvent à l’heure actuelle le premier cycle du secondaire.

Dans ce contexte, l’AFD a appuyé le ministère de l’Éducation togolais afin de déployer un programme d’amélioration de l’accès, de la qualité de l’enseignement et de l’équité filles-garçons au collège dans les deux régions les plus peuplées du Togo, à savoir les régions Maritime et des Plateaux. La Phase 1 du Projet d’appui à la réforme du collège (PAREC) a contribué au renforcement de la formation des enseignants, à la modernisation des programmes et à l’extension des capacités d’accueil. Un partenariat conclu avec les ONG Aide et Action International et Plan International Togo a permis d’impliquer les communautés dans la gestion des collèges et sensibiliser les communautés rurales à l’importance de scolariser les filles.

Le PAREC II constitue à une mise à l’échelle de la première phase (montant deux fois plus important) avec une augmentation significative du nombre de classes construites et une couverture territoriale s’étendant également sur la région des Savanes.

• Entre 2014 et 2018, 30 collèges publics ont été équipés de salles de classe en dur, de latrines et de points d’eau. Le PAREC II permettra de construire 380 salles de classes supplémentaires dans 92 collèges publics préexistants, avec les équipements sanitaires associés. 43 collèges seront également équipés de petites infrastructures tels que des latrines, des panneaux solaires ou des forages.
• Les six Écoles normales d’instituteurs du pays ont été renforcées, plus de 9 000 enseignants, inspecteurs et directeurs d’établissement auront bénéficié de formations continues grâce aux deux financements consécutifs.
• L’offre d’éducation secondaire a augmenté dans les régions les plus défavorisées et plus de 475 communautés ont été sensibilisées à l’importance de la scolarisation des filles.