Événements extrêmes, inondations, sécheresses, dégradation des terres, stress hydrique, érosion côtière : les défis ciblés par Adapt’Action sont multiples. Au travers d’études et d’activités de renforcement des capacités, cette Facilité accompagne l’émergence de politiques publiques et de financements répondant directement aux besoins d’adaptation au changement climatique. Adapt’Action contribue ainsi à l’augmentation des financements en faveur de sociétés plus résilientes.
L’effet de levier identifié des activités de la Facilité atteint à ce jour 411 millions d’euros. Les études de vulnérabilité et de faisabilité conduites participent en effet à la définition de projets appelés à être principalement financés par l’AFD, mais également par le Fonds vert pour le climat, l’Union européenne ou encore les États partenaires. Ils répondent à des enjeux variés rencontrés par les pays du Maghreb, du Sahel, du golfe de Guinée ou encore de l’océan Indien, tels que la résilience des systèmes agricoles et d’élevage, la conservation des ressources naturelles, le renforcement des services météorologiques ou encore la prise en compte de l’adaptation dans l’aménagement territorial.
Adapt’Action, une diversité de projets accompagnés
Dans les régions nigériennes de Zinder et Diffa, le projet Bounkassa Kiwo vise à renforcer la résilience de l’élevage pastoral par une gestion durable des ressources naturelles, à promouvoir les accords sociaux sur leur usage et à renforcer l’environnement institutionnel ainsi que les infrastructures collectives de la filière.
Un projet régional d’appui aux systèmes hydrométéorologiques et climatiques des pays de la Commission de l’océan Indien, soutenu par le Fonds vert, l’Union européenne et l’AFD, prévoit de son côté d’investir dans l’amélioration des données produites, les services aux usagers, les systèmes d’alertes précoces et la prévention des aléas hydrologiques (inondations, sécheresses, glissements de terrain ...).
Dans le Sud tunisien, le projet de promotion d’une agriculture résiliente vise à améliorer la résilience des petits exploitants et des écosystèmes face au changement climatique grâce à une gestion durable des ressources naturelles, une diversification des moyens d’existence des populations et un renforcement des capacités des acteurs locaux.
D’autres études en cours d’identification sont susceptibles de faire émerger de nouveaux projets. Adapt’Action pourrait ainsi dépasser son objectif initial d’un effet de levier de 500 millions d’euros. En outre, l’effet d’entraînement de la Facilité sur les investissements en faveur de l’adaptation dépasse les études de faisabilité qu’elle conduit : elle appuie par exemple l’Agence de la promotion des investissements agricoles tunisiennes dans son accréditation au Fonds vert pour le climat et favorise des portefeuilles de politiques publiques résilientes par son appui à l’adaptation des politiques sectorielles.
Les 15 pays accompagnés par Adapt'Action sont : Cameroun, Commission de l’océan Indien (COI), Comores, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Cuba, Ghana, Guinée-Conakry, Madagascar, Maurice, Niger, Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), République dominicaine, Sénégal, Tunisie.