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débris marins indonésie afd
Afin de mieux comprendre la trajectoire des débris marins et leurs multiples impacts sur la biodiversité, un projet a été signé le 12 mars dernier entre le ministère indonésien des Affaires maritimes et de la Pêche, l’Institut national de recherche pour le développement durable (IRD) et l’Agence française de développement (AFD).

Plus grand archipel du monde avec près de 17 000 îles mais aussi deuxième producteur mondial de déchets plastiques marins après la Chine, l'Indonésie est de plus en plus soucieuse de préserver son patrimoine maritime. Les enjeux sont multiples : sauvegarde de la biodiversité, maintien de l'attractivité touristique… En outre, avec plus de 6,5 millions de personnes employées dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture, la pollution a un impact conséquent sur la sécurité alimentaire du pays. Un plan d'action pour lutter contre les débris marins a donc été adopté en 2018 avec pour objectif de réduire leur volume de 70 % à l'horizon 2025.

Identifier les zones à risques 

L’AFD accompagne le gouvernement indonésien dans sa démarche d’amélioration de la surveillance des côtes et de modélisation des débris marins. Le projet permettra d’identifier et de fournir des équipements et une méthodologie de recherche adaptés au suivi des mouvements des déchets, avec l’objectif de fournir des recommandations pour l’évitement et le traitement de cette pollution.


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Bénéficiant d’une subvention de l’AFD d’un montant de 500 000 euros, le projet s'appuiera sur la mise en place d'un partenariat avec l'IRD (Institut national de recherche pour le développement) et contribuera à la valorisation de l'expertise française en matière de recherche océanographique. Il s’inscrit également dans la droite ligne des engagements pris par la France, notamment à travers le Pacte national sur les emballages plastiques

Le projet contribuera à la préservation de la biodiversité en suivant les déplacements d'espèces rares comme les tortues marines, particulièrement exposées à l'ingestion de débris plastiques. Les données obtenues à partir du suivi de leurs trajectoires seront croisées avec celles des déchets afin d’identifier les zones les plus à risque.