Au Burkina Faso, les problèmes de droits et santé sexuels et reproductifs constituent un frein à l’épanouissement des filles et des femmes. La pandémie Covid-19 et ses conséquences socio-économiques sont venues exacerber cette situation.
Des mesures prises pour limiter la propagation du virus participent à la diminution du pouvoir économique des femmes qui, pour la plupart, évoluent dans le secteur informel. Du point de vue sanitaire, l’accès aux services de la santé de la reproduction et leur qualité ont été fragilisés.
Le projet développé vise à renforcer le pouvoir et les capacités d’action des femmes, afin qu’elles soient plus résistantes face à la crise, qu’elles deviennent des actrices de changement et que leurs voix comptent dans les prises de décisions.
Trois axes sont privilégiés à cet effet : la prise en charge holistique des femmes survivantes de violences, l’émergence de jeunes filles et femmes leadeuses qui revendiquent leurs droits et la prise en compte des besoins spécifiques des filles et des femmes dans les politiques en situation de crises sanitaires.
ONG féministe de solidarité internationale créée en 1993, Equipop combine mobilisation sociale et politique, ingénierie de projet, assistance technique et construction de partenariats égalitaires pour améliorer les droits et la santé des femmes et des filles dans le monde.
Elle mobilise les acteurs d’influence et accompagne les partenaires au développement en renforçant leurs capacités d’intervention, intégrant les approches genre et basées sur les droits humains.
Equipop travaille en consortium sur ce projet avec trois partenaires :
- l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF), structure de référence en matière de promotion et de défense des droits des femmes ;
- l’association Voix de femmes, spécialisée dans les DSSR et qui vise la promotion et la protection des droits des femmes ;
- l’initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF), une association qui promeut un changement qualitatif et durable des conditions des jeunes filles et des femmes.
- Des femmes survivantes de violences basées sur le genre dans le cadre des restrictions liées à la pandémie Covid-19 bénéficient d’une prévention et d’une prise en charge holistique (médicale, juridique, judiciaire et psychologique) de qualité ;
- les femmes et les filles sont empouvoirées pour faire face aux conséquences socio-économiques de la Covid-19, en favorisant notamment l’émergence de jeunes filles et femmes leadeuses capables d’apporter un changement significatif et positif auprès de leurs pairs et de leurs communautés ;
- les besoins et les droits des femmes et des filles les plus vulnérables sont pris en compte dans les mesures et les décisions prises par les décideurs politiques lors de la riposte contre le coronavirus.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne
Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
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