Onze églises monolithiques ont été creusées dans la roche de Lalibela, dans le nord-est de l'Éthiopie, au début du XIIIe siècle, sur ordre du roi Gebre Mesqel Lalibela, qui voulait que les chrétiens orthodoxes éthiopiens aient leur propre Jérusalem sur leurs terres. Aujourd'hui, les églises de Lalibela sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO, constituent le principal lieu de pèlerinage d'Éthiopie et représentent une attraction touristique majeure.
La roche dans laquelle les églises ont été taillées s'est érodée au fil du temps et les églises sont devenues un véritable danger pour les prêtres, les fidèles et les visiteurs. Les toits de certaines églises se sont déjà effondrés.
À la suite de la visite d'État du président français en Éthiopie en 2019, le président Emmanuel Macron et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed se sont mis d'accord sur un programme visant à contribuer à la gestion et à la préservation des églises de Lalibela.
La subvention sera attribuée au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui assurera la gestion du projet par l'intermédiaire de son équipe de Délégation Régionale DR16 (Paris Michel-Ange). Une partie du projet sera mise en œuvre par le CFEE (Centre Français d'Etudes Ethiopiennes) qui a le statut d'Institut Français de Recherche à l'Etranger (IFRE).
Les travaux de restauration et de conservation seront réalisés par des artisans locaux sous la supervision d'experts du CNRS et de la CFEE et de représentants du patrimoine éthiopien, selon une approche scientifique spécialisée développée depuis dix ans par le CNRS. Le CNRS attribuera les contrats d'équipement conformément aux règles françaises de passation des marchés publics.
- Lancement d'un programme d'urgence pour restaurer les zones fragiles et instables des églises de Lalibela à travers une série de 24 interventions prioritaires.
- Restauration de peintures, de sculptures et d'intérieurs d'églises dans le respect des structures et des matériaux d'origine.
- Renforcer la capacité de l'Éthiopie à préserver, conserver et améliorer son patrimoine grâce à un programme d'études nouvellement créé à l'Institut de gestion du patrimoine de Lalibela.
- 50 ouvriers, 20 artisans, 10 techniciens (acquisition et gestion de données numériques), 20 professionnels, 30 étudiants universitaires et 50 guides pour la mise en valeur du site archéologique seront formés/recrutés dans le cadre du projet.
- Approfondissement de la connaissance historique du site et de la région, afin d'accroître son potentiel touristique.
- Collecte et archivage d'une base de données numérique complète sur Lalibela et d'autres sites du patrimoine éthiopien.
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