Créée en 1948, l’UICN édite, entre autres, la liste rouge des espèces menacées et regroupe près de 1 400 membres associatifs, comités nationaux et représentants de gouvernements au niveau mondial.
Ce congrès, qui se tient généralement tous les quatre ans, a réuni des représentants de gouvernements, d’entreprises, de banques de développement, d’universités, de la société civile et de peuples autochtones afin de définir des priorités et de guider les actions permettant une meilleure prise en compte de la nature à l'échelle planétaire.
Il a pris une importance particulière compte tenu de la place qu’occupe la biodiversité au niveau international, désormais traitée comme un sujet majeur, et du fait qu'il se soit tenu juste en amont de deux rendez-vous cruciaux pour la préservation de l’environnement : la COP15 sur la diversité biologique (organisée en ligne en octobre puis en Chine en 2022), et la COP26 sur le climat (du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Écosse).
L’Agence française de développement y a porté un message fort sur le rôle catalyseur des banques de développement en matière de mobilisation des investissements et d'approche transversale de la biodiversité.
La défense de la biodiversité est un domaine d’action prioritaire pour le groupe AFD, intégré à l’ensemble de ses activités dans l’objectif de réconcilier nature et développement. En 2020, 565 millions d’euros d’engagements ont été pris en faveur de la biodiversité, avec un objectif d'un milliard d’euros en 2025.