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« Haretna » : Projet d’amélioration des conditions de vie et de développement local à Tripoli, Beyrouth et Saïda
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Durée du projet
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4 ans
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Montant du financement AFD
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10 700 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Tripoli, Beyrouth et Saïda
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Type de Financement
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Subvention, Fonds Paix et résilience Minka
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Bénéficiaires
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Norwegian Refugee Council
Ce projet, mis en oeuvre par un consortium d’ONG dirigé par le Norwegian Refugee Council (NRC), permettra d’appuyer le développement local et d’améliorer les conditions de vie des habitants de trois quartiers urbains vulnérables de Tripoli, Beyrouth et Saïda.
Contexte
Depuis 2019, le Liban s’enfonce dans une crise économique et sociale d’une ampleur inédite, qui obère les capacités de l’État à financer les infrastructures et services publics. Sur le plus long terme, la forte croissance urbaine insuffisamment planifiée, conjuguée à l’insuffisance de moyens et à la mauvaise gestion, ont contribué au développement de l’informalité dans les villes, à la concentration de la pauvreté, à l’exacerbation des inégalités hommes-femmes et à la création de quartiers urbains mal desservis, sous-équipés et vulnérables. De plus, le Liban subit les conséquences du conflit syrien qui a débuté en 2011 : l’afflux massif de réfugiés syriens (1,2 million selon le UNHCR) a bouleversé la démographie dans les principales villes, aggravant les tensions sur les infrastructures et les services urbains, le logement et le marché du travail, notamment dans le secteur informel.
Descriptif
L’objectif du projet est de soutenir le relèvement socio-économique des quartiers ciblés, d’y réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, et de contribuer à la réduction des tensions.
Ainsi, le projet permettra l’amélioration des conditions de vie et le développement local de trois quartiers urbains vulnérables situés dans différents quartiers du Grand Beyrouth, de Tripoli et de Saïda, sélectionnés pour la grande vulnérabilité de leurs habitants et l’importance des enjeux de cohabitation entre communautés.
- OS 1 : Amélioration des conditions de vie des habitants des quartiers vulnérables (libanais, communautés de réfugiés, notamment syriens) via le renforcement de leurs accès aux services urbains essentiels et aux infrastructures de réseaux de manière inclusive.
- OS 2 : Renforcement de la cohésion sociale entre les membres des différentes communautés en donnant aux ménages les moyens de faire valoir leurs droits et d’accéder à des services de protection (principalement pour les femmes et les plus vulnérables).
- OS 3 : Amélioration de l’inclusion socio-économique via un soutien à la création d’emplois et aux activités génératrices de revenus.
À cet effet, il est proposé de développer de manière participative avec les habitants et représentants de la société civile, et en lien étroit avec les municipalités, un plan de relèvement durable dans chacun des quartiers ciblés. Ces plans d’actions permettront d’apporter une réponse aux besoins multidimensionnels et prioritaires qui auront été identifiés. Il se déroulera sur une période de quatre ans (2023-2026).
Impacts
Le projet entend améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, leurs moyens de subsistance et la cohésion sociale au sein des quartiers ciblés tout en agissant sur les inégalités de genre. Il contribuera à l’amélioration de la qualité de vie de 40 000 individus, dont 61 % seront des femmes et des filles et 13 % des enfants.
Par ailleurs, dans un contexte de crise des institutions politiques, l’implication des représentants municipaux et des acteurs institutionnels locaux présents dans les quartiers vulnérables sera un axe fort du projet.
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