Promouvoir l’entrepreneuriat en Tunisie grâce aux prêts d’honneur

Face à la crise économique que traverse la Tunisie, au chômage qui touche massivement les jeunes et les femmes, et aux inégalités dans les régions de l’intérieur du pays, les petites entreprises et l’auto-entrepreneuriat constituent des solutions pertinentes pour favoriser l'insertion profession-nelle et réduire le chômage. 

Le projet vise à renforcer 10 associations régionales, dénommées plateformes, membres du réseau Initiative Tunisie, dans leur métier d’appui aux entrepreneurs des régions intérieures du pays. Elles proposent toutes des services gratuits d’accompagnement et de financement par prêt d’honneur (prêt sans garantie et à taux zéro), pour permettre à des jeunes entrepreneurs dont le besoin en financement est avéré, de créer ou développer leur entreprise. Ce projet va renforcer les associations afin d’assurer un accompagnement plus efficace des bénéficiaires durant les phases pré et post-financement. Le projet vise également à stimuler l'entrepreneuriat régional en apportant un soutien à des entrepreneurs, évoluant principalement dans les secteurs des ESS et de l’économie verte. Cette initiative promeut l'égalité des genres et la création ou le maintien d’emplois en Tunisie.

Les partenaires sont : 

• Les membres du réseau Initiative Tunisie : Initiative Tunisie (unité de gestion) , Initiative Kébili, Tozeur, Jendouba, Kairouan, Kasserine, Gafsa, Medenine, Tataouine, Sidi-Bouzid, Kef, ainsi qu’Initiative International.

• Acteurs régionaux, publics et privés, parties prenantes de l’écosystème de l’entreprenariat et du secteur vert, tels que l’ANPE, l’ANGED et les directions régionales du ministère de l’environnement

Le projet vise d’ici 2028 :

• 200 entrepreneurs accompagnés et financés par prêt d’honneur dans les secteurs de l’ESS et de l’économie verte;
• 277 000€ de prêts d’honneur injectés dans l’économie locale ;
• 10 associations du réseau Initiative Tunisie renforcées et 2 nouvelles associations intégrées au réseau IT ;
• Au moins 400 emplois créés ou maintenus ;
• 70% de taux de survie des entreprises financées après trois ans d’activité.