En 2012, selon l’Organisation internationale du travail, le taux d‘emploi des femmes était de 23,7 % au Maroc, 27,2 % en Tunisie et 26,3 % en Turquie. Dans les trois pays, les femmes assurent plus de cinq heures par jour de travail domestique et de « soins » non rémunérés. Une grande partie de ce travail dit « reproductif » est informel, non valorisé et dénué de toute protection sociale. Le taux réel d‘activité des femmes est donc supérieur aux statistiques officielles ; son invisibilité va de pair avec sa grande précarité. Soutenir l’accès et le maintien des femmes à des emplois décents et de qualité n‘est souhaitable que si le travail devient un facteur d‘autonomisation. Pour cela, différentes options sont envisageables afin d‘appuyer des politiques publiques favorables au travail de qualité pour les femmes, qui tiennent compte des réalités de genre, des spécificités régionales et des paramètres socioéconomiques et culturels propres à chaque pays.
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