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Services-publics-mobiles_Sahel_couv1

L’objectif principal de cette étude a consisté à documenter et analyser les logiques et contraintes qui déterminent l’accès aux services publics de populations peu ou mal desservies, soit qu’elles résident dans des zones où les services publics sont éloignés (campements temporaires, aires de pâturage, points d’eau, mais aussi localités), soit qu’elles pratiquent une activité qui les en éloigne (pastoralisme, pêche, grand commerce). Plus globalement, dans une logique de renforcement de l’État et d’amélioration de la gouvernance, il s’agissait de voir pourquoi et comment le rétablissement, sinon même l’établissement d’un accès aux services publics au profit des populations qui sont géographiquement mal ou pas desservies, permettait de réhabiliter l’idée d’une utilité sociale de l’État, au sens des pouvoirs publics, dans un contexte de crise sécuritaire et de scepticisme, de crainte, voire de rejet de celui-ci.
Trois régions des pays du G5 Sahel, non frontalières, ont été retenues pour cette étude, toutes trois accusant une forte hétérogénéité : la Région de l’Est au Burkina Faso ; la Région de Gao au Mali ; la Wilaya du Hodh Charghi en Mauritanie. Une phase de recherche documentaire a précédé l’enquête de terrain, au cours de laquelle une série de points ont été documentés : les services publics comme indicateur de la crédibilité de l’État ; la mal-délivrance comme conséquence d’un sous-effectif des personnels ou d’une mauvaise répartition des services ? ; les GANE et la fragmentation du monopole de la violence ; le retour de l’État comme nécessité problématique ; la capitalisation et la pérennisation des services publics mobiles ; les logiques de distance(s) et la notion de « centralité mobile ».

pdf : 1.71 Mo
scientific director :
Gilles Holder
coordinateur :
issn :
2492 - 2846
pages :
58
numéro :
333
disponible aussi en : fr
1.71 Mo (pdf)
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