En 2015, la communauté internationale s’était engagée sur une vision universelle du développement durable : programme d’Addis-Abeba sur le financement du développement, objectifs de développement durable (ODD), accord de Paris pour le climat... Prenant acte de ce changement de paradigme, l’État a doté l’AFD de moyens à la hauteur de cette vision et de ces objectifs.
Davantage de fonds propres pour accorder plus de prêts
Afin de permettre à l’AFD d’augmenter sa capacité d’intervention en prêts, tout en respectant les règles prudentielles, les fonds propres de base de l’AFD ont été quasiment doublés par l’État en 2016, et portés à 5,3 milliards d'euros.
Davantage de ressources pour faire plus de dons
L’État s’est engagé à augmenter les moyens mis à disposition de l’AFD. En 2016, ce sont ainsi 847 millions d'euros de crédit budgétaires qui ont été mis à disposition de l’AFD pour faire des dons, des subventions et des bonifications de prêts. L’AFD mobilise également des subventions, issues de délégations de fonds - principalement des institutions européennes -, pour un montant de 466 millions d’euros.
Une facilité pour accompagner les pays en crise
Face aux défis majeurs que sont les crises politiques, sécuritaires ou migratoires, une facilité pour l’atténuation des vulnérabilités et la réponse aux crises est depuis 2016 mise en œuvre par l’AFD. Elle s’élève à 100 millions d’euros par an.
Sa vocation ? Prévenir les crises par une action en amont sur les fragilités dont elles se nourrissent : chômage et sous-emploi des jeunes, systèmes éducatifs défaillants, tensions entre réfugiés et populations hôtes, pressions sur les ressources naturelles.