La situation sanitaire du Burundi est une préoccupation majeure des autorités nationales et de leurs partenaires internationaux. Le système de santé est fragile et peine à structurer une offre de soins répondant aux besoins d’une population en constante augmentation ainsi qu’aux principales causes de morbidité et de mortalité, la malnutrition et le paludisme. Le Plan national de développement sanitaire (2019-2023) du Gouvernement présente des solutions pour remédier aux dysfonctionnements structurels du système de santé. L’AFD appuie les autorités nationales dans la réalisation de cette stratégie, via le projet santé Amagara Yacu.
L’AFD, dans le cadre du projet Amagara Yacu, accompagne les autorités burundaises dans la réalisation des objectifs de la Stratégie Sectorielle de la Santé (2021-2027) visant le renforcement des capacités et qualité du système sanitaire. Le projet est mis en place au niveau national, avec un focus sur les provinces de Ngozi et Muramvya.
Amagara Yacu est financé par l’AFD à hauteur de 10 millions d’euros sur trois ans. L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre de soin de santé primaire et de la surveillance épidémiologique en tenant compte des inégalités de genre entravant l’accès à la santé. L’AFD a confié la mise en œuvre du projet à un consortium d’organisations de la société civile mené par la Croix-Rouge française et composé de la Croix-Rouge burundaise, de l’ONG Amref Health Africa et de la Fondation Mérieux.
Le projet Amagara Yacu permettra :
- D’appuyer la mise en œuvre de la stratégie de production des ressources humaines en renforçant l’Institut National de Santé Publique dans sa mission de formation initiale en sciences infirmières, sages-femmes et kinésithérapie ;
- De consolider des capacités de veille épidémiologique à travers l’amélioration du fonctionnement du Laboratoire National de Santé Publique ;
- D’accompagner le secteur de la transfusion sanguine via l’optimisation des collectes, de la gestion du sang et production de produits sanguins labiles pour lutter contre les conséquences de l’anémie, notamment causée par la malnutrition.
Environ 1 500 étudiants et personnels de santé bénéficieront directement du projet.
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