Les violences obstétricales et gynécologiques restent encore largement ignorées et taboues. Or, elles constituent un obstacle structurel à l’accès à des soins de qualité pour les femmes et peuvent durablement affecter la santé physique mais également psychique des patientes. En Guinée, la mortalité maternelle reste élevée (avec 576 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2017) traduisant la faiblesse de la couverture en soins obstétricaux. Une étude menée en 2019 par la Cellule de Recherche en Santé de la Reproduction en Guinée (CERREGUI) documente la forte prévalence des violences faites aux femmes dans la prise en charge obstétricale.
Mis en oeuvre par l’AMREF Health Africa et le CERREGUI, le projet vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des femmes en âge de procréer à des services de santé de la reproduction de qualité et respectueux des droits humains, particulièrement via la réduction des violences gynécologiques et obstétricales, dans les régions les plus vulnérables de Guinée (Faranah, Boké, N’Zérékoré et Labé).
Le projet déploie un dispositif de recherche-expérimentation qui combine enquêtes qualitatives et quantitatives à des activités visant à transformer les perceptions et les normes de genre pour améliorer les pratiques au sein des structures de santé. Il repose sur une approche participative associant les ministères, des associations de professionnels, des OSC et des partenaires techniques et financiers.
Fondée en 1957 au Kenya, l’Amref est une ONG africaine leader en santé publique. Elle se bat pour un accès équitable aux soins, avec une priorité donnée aux femmes et aux enfants. Nos 159 programmes de santé, déployés dans 35 pays et jusque dans les zones les plus isolées d’Afrique subsaharienne, se concentrent sur trois priorités : développer les personnels de santé, assurer l’accès à des services de santé de qualité et protéger les communautés les plus vulnérables d’Afrique.
- Identification de l’ampleur des violences obstétricales et gynécologiques, des différentes formes de violences obstétricales et gynécologiques et les facteurs associés ;
- Renforcement des compétences des agents de santé à prévenir les violences obstétricales et gynécologiques lors de la prise en charge des patientes ;
- Amélioration du niveau d’éducation à la santé de la population pour favoriser les choix consentis dans leur prise en charge ;
- Mise en place des conditions favorables à un déploiement national de prévention des violences obstétricales et gynécologiques.
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