Au Kenya, environ 60 % de la population est âgée de moins de 24 ans. Cette jeunesse est en proie à la manifestation de symptômes dépressifs, comme l’ont indiqué des études post-pandémie de COVID-19. En outre, la vulnérabilité sociale et économique d’une grande partie d’entre elles les expose à des violences multiples, au sein des ménages ou de leurs communautés. En particulier, les jeunes filles sont régulièrement victimes d’abus et violences sexuelles provoquant pour certaines des cas de traumatisme grave.
BoxGirls Kenya propose ainsi des programmes autour de la pratique de la boxe pour des jeunes filles issues de milieux défavorisés entre 8 et 23 ans, comme un mécanisme de défense, de développement de la confiance en soi, ainsi que de sensibilisation et d’échange sur les questions habituellement considérées comme taboues.
Le programme implique plus de 600 filles et jeunes femmes réunies chaque semaine pour des sessions d’initiation et d’entraînement autour de programmes inclusifs axés sur le physique et le mental.
- Organiser de sessions d’entraînement hebdomadaires au sein des écoles des bidonvilles de Nairobi et de zones rurales, ainsi que deux tournois de boxe par an ;
- Intégrer dans les séances des activités de sensibilisation sur les risques des relations sexuelles non protégées ;
- Former des encadrants et les faire animer des programmes dans les différentes communautés ;
- Organiser deux grands événements annuels (« Girls Tea Talk » et « Girls Sport Summit ») pour favoriser les échanges sur ces sujets ;
- Mettre à disposition des bénéficiaires d’outils électroniques sur les techniques d’auto-défense et le bien-être mental ;
- Proposer des formations en leadership/entreprenariat à destination des jeunes filles ainsi qu’un soutien de suivi pour 20 mini-projets de bien-être et de sport menés par les filles dans leur communauté.
- Amélioration des compétences d’autodéfense des jeunes filles ;
- Sensibilisation des principaux acteurs aux thématiques de la santé mentale, du genre et des stéréotypes sexuels, ainsi qu’aux tabous liés à la sexualité et à l’éducation des filles ;
- 50 filles ont été sélectionnées et accompagnées dans un programme de leadership et de mentorat afin de favoriser leur autonomisation, et mise en place de 20 mini-projets ;
- 30 entraîneurs ont eu accès à des informations et à des outils leur permettant de mettre en œuvre efficacement des projets communautaires par le biais du sport.
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