
D’une durée de 3 ans, ce projet de la Fondation Terre Solidaire, en partenariat avec le réseau africain d’institutions de microfinance MAIN (Microfinance African Institutions Network), vise à mobiliser les acteurs de la finance inclusive en Afrique sur les enjeux de la transition écologique et sociale (TES).
Ce projet est la seconde phase d'une démarche entamée par le MAIN dès 2017, sur le rôle de la microfinance en Afrique face au changement climatique. Il vise à consolider les acquis, amplifier le rôle des institutions de micro-finance (IMF) sur les enjeux liés à la TES et faire du MAIN un acteur majeur de cette dynamique.
Avec l’appui technique de la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement) et de ESBanque (acteur de référence pour la formation dans le secteur bancaire), la Fondation conjugue son expertise à celle du MAIN pour que les acteurs de l’inclusion financière en Afrique adaptent leur offre de produits et services à la prise en compte des effets du changement climatique.
La Fondation Terre Solidaire est dédiée au soutien des innovations et expérimentations qui s’inscrivent dans une dynamique de TES. Elle soutient des projets (France, Afrique, Amérique Latine) tournés vers la promotion de l’agroécologie, de l’économie circulaire, des énergies renouvelables, etc. qui cherchent à briser l’impact négatif du modèle actuel d’infinie croissance sur les conditions de vie des populations, et plus largement sur la planète et ressources.
Le réseau MAIN, basé au Togo, compte 130 membres dans 25 pays d’Afrique et d’Europe (institutions de micro-finance, associations professionnelles, coopératives d’épargne et de crédit, banques sociales et coopératives, etc.) dont il a pour mission de renforcer les capacités organisationnelles et opérationnelles.
Investisseur solidaire, la SIDI apporte un accompagnement technique et un soutien financier à ses partenaires (sous forme de prises de participation au capital, de prêts, ou de garanties de crédit). L’ESBanque développe des modules de formation sur le crédit et sur la mission de responsable d’agence adaptés au contexte africain. Enfin, trois universités africaines sont mobilisées pour proposer des formations diplômantes (UCAC au Cameroun, UMU en Ouganda et INES RUHENGERI au Rwanda).
Les deux résultats attendus du projet sont :
- Les institutions de microfinance (IMF) membres du réseau MAIN prennent en compte les enjeux environnementaux dans leurs stratégies ;
- Le réseau MAIN est devenu l’organisation de référence pour la mise en place de produits verts, services non financiers verts pour les IMF.
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