
Contexte
Au Cameroun, l’élevage représente 13% du PIB agricole et emploie près d’un tiers de la population rurale. L’extrême-nord du pays, en particulier, possède de nombreuses ressources pastorales – eau et pâturages – qui font de cette région un pôle d’attraction pour les pasteurs transhumants venant du Niger, du Nigéria et du Tchad.
Cependant, cette transhumance transfrontalière historique s’est recomposée sous l’effet de l’insécurité croissante dans le bassin du lac Tchad, de la croissance démographique, de la densification agricole, ou encore du changement climatique et du développement des aires protégées. Ces reconfigurations sont fréquemment porteuses de conflit. En effet, le Nord-Cameroun est non seulement la région la plus peuplée du pays, mais elle est aussi la plus pauvre. La population sédentaire, déjà confrontée au manque d’accès aux ressources naturelles et aux activités génératrices de revenus, se retrouve désormais face à une réduction de la production agricole et de l’élevage, en raison des chocs agro-climatiques et de la densification de l’occupation de l’espace rendant la régénération de la fertilité des sols plus difficile.
Dès lors, les nouveaux itinéraires des éleveurs transhumants engendrent une concurrence accrue sur les ressources agro-pastorales et une multiplication des conflits d’usage entre éleveurs transhumants et éleveurs/agriculteurs sédentaires.
Les interactions entre ces deux groupes ont pourtant longtemps été positives sous la forme de contrepartie à l’accès des troupeaux à des ressources fourragères car la transhumance peut présenter un intérêt pour les agriculteurs : fertilisation, régénération naturelle des plantes pérennes… Il est donc utile d’identifier les moyens de restaurer des relations mutuellement bénéfiques.
Objectif
Cette étude analysera les différentes formes d’interactions – conflictuelles ou positives – entre éleveurs transhumants et éleveurs/agriculteurs sédentaires, afin de répondre à la question de recherche suivante : quel est aujourd’hui l’intérêt économique des cultivateurs et des pasteurs à conclure des arrangements de transit et de stationnement des troupeaux sur un terroir villageois ?
Ce prisme économique permettra d’analyser l’évolution des bénéfices et des coûts pour chaque groupe d’acteurs, objectivant ainsi les raisons matérielles qui ont pu faire croître les divergences d’intérêt entre transhumants et sédentaires sur le même terroir à certaines périodes de l’année.
Cela doit permettre de caractériser les effets de l’élevage transhumant sur l’économie locale, ainsi que d’identifier les leviers à prioriser pour assurer sa viabilité – économique, sociale, sanitaire et environnementale. Le projet identifiera notamment les types d’arrangements les plus bénéfiques, et ce dans le but de favoriser les coopérations positives entre les éleveurs transhumants et les autres groupes sociaux en présence (éleveurs sédentaires, agriculteurs, chasseurs, autorités, commerçants etc.).
Ces résultats pourraient ensuite permettre d’éclairer la prise de décision locale, voire nationale à plus long terme, pour gérer les conflits et favoriser les arrangements entre transhumants et sédentaires.
Méthode
En collaboration avec des équipes de l’université de Maroua spécialisées en économie agricole et en sociologie rurale, le travail reposera essentiellement sur le recueil d’informations – quantitatives et qualitatives – auprès des communautés d’éleveurs et des villageois des terroirs sur lesquels stationnent les éleveurs. Le travail s’appuiera sur l’expérience acquise par les équipes de terrain d’Action contre la faim (ACF) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet régional d’appui au pastoralisme et à la commercialisation du bétail dans les territoires transfrontaliers Cameroun-Nigéria-Tchad (PASCO), financé par l’AFD, et qui vient en appui aux communautés agropastorales de la zone du Lac Tchad.
Prévues dans trois villages, les enquêtes quantifieront les flux de matière résultant des échanges entre ces groupes d’acteurs (fumier, lait, veau, gardiennage contre grain, fourrage, eau mais aussi épizooties et leurs conséquences, dégâts aux cultures etc.). Il s’agira de raisonner en coût et avantage pour chaque acteur, avec et sans arrangement entre eux.
Les analyses seront soumises à discussion avec les communautés locales pour identifier les arrangements les plus prometteurs.
Résultats
Les travaux de recherche seront publiés sur le site d’Action contre la faim. Ils donneront également lieu à des publications aux Editions Agence française de développement et à un webinaire de restitution des résultats.
Contact :
- Benoit Faivre-Dupaigre, chargé de recherche à l'AFD.
Pour en savoir plus sur la recherche à l'AFD

Contexte
La Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao en Afrique : sa production représente 45% de la production mondiale et pèse pour 14% du PIB ivoirien. Cependant, la culture du cacao a été et constitue toujours un moteur majeur de la déforestation et de la dégradation des forêts, en Côte d’Ivoire comme dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Au-delà des démarches volontaires de certification guidées par les entreprises ou des coalitions privées (Commerce équitable, qualité environnementale, etc.), les lois nationales et des règles commerciales se développent pour freiner la déforestation et développer des pratiques de cacaoculture durables. Mais les règles contraignantes ne suffiront pas à infléchir les pratiques des producteurs. C’est pourquoi les États cherchent des solutions incitatives, qui concilient maitrise des dépenses budgétaires et rémunération des efforts des acteurs qui s’engagent pour une cacaoculture durable.
Un dispositif de bonus-malus fiscal à l'exportation du cacao de Côte d’Ivoire permettrait d’attribuer une prime aux exportations de cacao issu de coopératives s’intégrant dans une démarche de lutte contre la déforestation. Il s’appuierait sur le dispositif de taxation à l’exportation du cacao pour créer un mécanisme de fiscalité différenciée dont les bénéfices relatifs soient rétrocédés aux producteurs vertueux engagés dans des pratiques zéro-déforestation et qui pénaliserait au contraire les acteurs qui ne produisent pas d’effort. Mais ce changement de règles du jeu doit être confronté aux stratégies et à la mesure des coûts et avantages de chacun des acteurs pour prouver de son efficacité.
Objectif
Cette étude apporte un éclairage sur la faisabilité économique et financière de la mise en place du dispositif de bonus-malus fiscal à l'exportation. Les difficultés sont qu’il implique des chaines de transmission de l’incitation entre différents acteurs, qui ont des intérêts économiques différents, et qu’il doit s’intégrer dans un faisceau de règles de fixation de prix et de primes en vigueur en Côte d’Ivoire. Ces difficultés sont en revanche contrebalancées par l’intérêt à s’aligner sur les objectifs environnementaux du Règlement européen sur la déforestation dont dépendra largement la capacité d’exportation de la Côte d’Ivoire.
L'étude s’est penchée sur :
- La fiscalité ;
- Le rôle des labels dans la lutte contre la déforestation ;
- L'inscription du dispositif dans le droit ivoirien et international ;
- L'économie politique du dispositif.
Méthode
Le travail s'appuie sur un travail de terrain et une réflexion autour d’un modèle d’optimisation linéaire sous contrainte de budget fiscal neutre et d’atteinte d’un niveau de revenu rémunérateur pour les producteurs de cacao.
La démarche repose sur :
- Une analyse bibliographique ;
- Des enquêtes de terrain auprès d’opérateurs en Côte d’Ivoire et en Belgique, les exportateurs de cacao, les pouvoirs publics (Conseil Café Cacao, Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana, ministères), les coopératives du Programme Equité (financé par l'AFD), les partenaires ivoiriens de Commerce Equitable France (Réseau Ivoirien de Commerce Equitable, AVSF Côte d’Ivoire) et la société civile ivoirienne (plateforme ivoirienne pour un cacao durable) ;
- L’exploitation des connaissances acquises par Commerce équitable France en matière d’appui aux coopératives de cacaoculteurs ;
- La construction d’un simulateur sur tableur ;
- La mise en discussion des hypothèses de travail avec des experts du cacao en Côte d’Ivoire.
Résultats
L’étude AFD-CEF-Cirad propose une prime « coopérative » en lieu et place d’une modification de la règle de fixation des prix aux producteurs. Elle conduit à s’aligner sur le mécanisme de certification africain ARS 1000 qui se met en place.
Il est proposé que la prime soit de 250 FCFA/kg, qui correspond aux pratiques actuelles de certains acheteurs comme contribution à la structuration des coopératives et à la politique d’octroi d’un revenu décent. Ce montant est conciliable avec l’intérêt des exportateurs : il est proche du prix qu’ils consentent à payer pour obtenir un cacao certifié et il est égal au surcoût qu’ils auraient à assumer s’ils choisissaient de payer le malus plutôt que de bénéficier du bonus.
La faisabilité a en outre considéré que le prix du cacao certifié augmentera relativement sachant que le Règlement européen contre la déforestation encouragera les débouchés de ce cacao sur le principal débouché ivoirien au détriment du cacao non certifié. Le mécanisme conduit donc bien à créer une incitation pour les exportateurs à demander du cacao certifié, et celle-ci est réelle dès la deuxième ou troisième année de mise en place du mécanisme.
Enseignements
L’étude a débouché sur les recommandations suivantes :
- Le mécanisme doit rencontrer l’intérêt de toutes les parties prenantes à la filière, faute de quoi le blocage d’un seul maillon gripperait tout le système : la neutralité budgétaire pour l’Etat, la recherche d’un revenu décent pour les producteurs, une traçabilité effective pour les consommateurs et un intérêt des intermédiaires à basculer d’un achat de tout venant vers des produits certifiés sont des conditions de viabilité du mécanisme.
- Le mécanisme tire parti de l’expérience acquise par les organismes privés qui ont pratiqué la mise en place de normes volontaires de durabilité.
- Il y a tout intérêt à aligner la norme définie sur la norme africaine ARS 1000 pour le cacao durable, définie par les autorités et qui fait foi au niveau régional : cela créera un rapport favorable dans les négociations avec les pays importateurs et évitera que les moins-disants emportent la mise.
- Le mécanisme repose sur des évaluations ex-ante des quantités certifiées et nécessite donc des ajustements annuels : un mécanisme de soutien budgétaire annuel garantissant “zéro perte de recettes” devrait être mis en place.
- La crédibilité du mécanisme ne doit pas être fragilisée par l’incapacité des plus vulnérables à se conformer aux exigences : il convient de préparer un programme de soutien spécifique ciblant les petits producteurs de cacao en commençant par ceux situés à proximité des réserves forestières.
Pour aller plus loin
Contacts
- Alain Karsenty, chercheur au Cirad, HDR en sciences économiques
- Julie Stoll, déléguée générale Commerce Equitable France
- Benoit Faivre-Dupaigre, chargé de recherche à l'AFD

Contexte
Les États et territoires insulaires du Pacifique Sud sont des espaces à l’avant-ligne de la lutte contre le changement climatique du fait de leur forte exposition et leur grande vulnérabilité aux phénomènes météorologiques et aux conséquences de la modification du climat.
Le Pacifique Sud est situé sur une des zones de convection les plus importantes de la planète, caractérisée par de très fortes précipitations, des couvertures nuageuses totales, des mouvements de l’atmosphère en basses couches et un maximum de température de la surface de la mer. Le fonctionnement de cette zone est difficile à comprendre en raison des interactions complexes qui prennent naissance en son sein entre l’océan et l’atmosphère. Les modèles qui sont à établis sur des mailles spatiales grossières (~100km) simulent en général le climat de manière très peu satisfaisante pour une utilisation par les populations des îles.
Dans le cadre de leurs plans d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique, les territoires insulaires du Pacifique expriment, de manière répétée, leurs besoins d’acquérir des connaissances générales sur le climat futur, notamment pour la gestion de leurs ressources hydriques, énergétiques, alimentaires mais aussi pour les questions de santé publique et de biodiversité. C’est un préalable à la formalisation de leurs Plans nationaux d’adaptation (PNA), qu’il faut actualiser ou élaborer dans les Outre-mer français du Pacifique Sud et au Vanuatu puis décliner en plans d’action.
Objectif
Le projet de recherche-action CLIPSSA vise en premier lieu à développer des données scientifiques inédites sur le climat futur du Pacifique Sud (d’ici à 2100) sous divers scénarios climatiques du GIEC, dont celui de l'Accord de Paris sur le climat. Cela se fera par le biais de simulations à haute résolution (20km) à l’échelle de l’ensemble du Pacifique Sud et à très haute résolution (2,5km) à l’échelle des territoires de l’Outre-mer français du Pacifique Sud et du Vanuatu.
Il s’agira aussi d’analyser les savoirs locaux par l’étude des comportements face à des phénomènes similaires déjà observés afin d’anticiper sur les possibilités de mobiliser des pratiques locales pour l’adaptation des pratiques et systèmes économiques et sociaux au changement climatique.
Les résultats serviront à l’actualisation des plans nationaux d’adaptation au changement climatique dans les territoires concernés et seront valorisés dans un portail climat sur Internet.
En savoir plus : télécharger la plaquette de présentation du projet et consulter le site clipssa.org
Méthode
Le projet CLIPSSA est articulé autour de quatre axes :
- Réalisation de projections climatiques futures à haute résolution en se servant des simulations de plusieurs modèles climatiques globaux (atmosphériques) du dernier rapport du GIEC à différentes échéances temporelles : « proche » (2040), à « moyen terme » (2070) et à « long terme » (2100).
- Ateliers de consultations des experts, acteurs économiques et élus dans les territoires concernés du projet, sur leur perception des impacts du changement climatique et modélisation des impacts des dérèglements climatiques sur des secteurs clés, définis auparavant avec les autorités locales compétentes.
- Collecte des savoirs écologiques locaux constituant des « cultures du risque » et analyse de leurs modalités de transmission. Ces savoirs et savoir-faire concernent autant les pratiques vivrières adaptatives (pêche, agriculture, approvisionnement en eau) que ceux permettant d’annoncer et de se préparer aux phénomènes météorologiques extrêmes.
- Prestations de service pour l’appui aux plans d’adaptation des territoires et pays face aux effets du changement climatique et la mise en place d’un site internet dédié.
Résultats
Les actualités de CLIPSSA seront publiés sur le site du projet : clipssa.org
Autres actualités :
-
CLIPSSA éclaire le chemin vers une adaptation efficace (meteofrance.pf, 11 octobre 2023)
-
Le projet CLIPSSA pour une meilleure compréhension du climat (La 1ère, 11 mai 2022)
Contact :
- Benoit Faivre-Dupaigre, chargé de recherche à l'AFD

Contexte
L'Afrique du Sud a besoin d'investissements importants pour passer à une économie à faibles émissions de carbone et pour mettre en place des infrastructures résilientes, en particulier dans les secteurs de l'énergie et de l'eau. Fortement dépendante du charbon et confrontée à une raréfaction de l'eau en raison du changement climatique, le pays doit impérativement s'orienter vers la durabilité pour garantir sa stabilité environnementale et économique à long terme.
Avec le soutien de l'AFD, l'Université du Cap (UCT), la Banque de développement d'Afrique australe (DBSA), la Commission présidentielle sur le climat (PCC), le Trésor national et le Centre for Sustainability Transitions de l'Université de Stellenbosch développent un modèle qui évalue les impacts macroéconomiques ainsi que les différentes options de politiques publiques et mécanismes de financement pour la transition des systèmes d'eau, d'énergie et d'alimentation en Afrique du Sud, en réponse aux défis climatiques. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'initiative « Afrique du Sud: vers un développement économique inclusif » (SA-TIED), un programme de recherche et de politique visant à favoriser une croissance économique inclusive dans le pays.
Le programme GEMMES développe un modèle théorique général, ainsi que des modèles nationaux appliqués à des cas concrets et adaptés aux caractéristiques de chaque pays, y compris le modèle GEMMES Afrique du Sud.
Consulter la brochure : L'AFD et les outils de modélisation macroéconomiques pour la transition écologique
Objectif
Le projet GEMMES Afrique du Sud vise à :
- Analyser les impacts macrofinanciers de la transition vers les énergies renouvelables, assurer la sécurité de l'eau et maintenir la durabilité alimentaire ;
- Fournir aux décideurs politiques des informations et des prévisions pour éclairer la prise de décision et la planification à long terme de la croissance économique, de l'emploi et de la résilience climatique, et plus spécifiquement des informations sur les effets macroéconomiques des investissements résilients au climat jusqu'en 2050 ;
- Améliorer la compréhension des vulnérabilités et des opportunités de la transition en Afrique du Sud, en intégrant les boucles de rétroaction macrofinancière dans l'analyse des changements structurels ;
- Favoriser le développement durable et atténuer les risques environnementaux, en contribuant à la stabilité économique à long terme et à l'amélioration de la qualité de vie ;
- Promouvoir le dialogue sur les politiques publiques relatives à la transition vers une Afrique du Sud à faibles émissions de carbone.
Méthode
Outre son approche transdisciplinaire particulière, qui fait de ce projet l'un des rares à intégrer la notion de soutenabilité forte, l'originalité de GEMMES réside dans sa prise en compte des déséquilibres macro-financiers et de l'impact de la transition bas-carbone sur l'ensemble des éléments de la balance des paiements.
GEMMES Afrique du Sud s'appuie sur le modèle de transition énergétique SATIM-GE de l'Université de Cape Town (UCT), qui intègre des boucles de rétroaction macro-financières. Ces boucles fournissent des informations essentielles sur les vulnérabilités économiques du pays et les opportunités d'investissement pendant cette transition.
GEMMES Afrique du Sud est construit en partenariat avec les autorités locales et les instituts de recherche pour garantir que l'outil est cohérent avec les besoins du pays et que les partenaires sont capables de l'utiliser et de l'améliorer de manière indépendante. Il prendra en compte
- la dynamique des taux d'intérêt et de change et leur impact sur l'investissement privé et l'emploi ;
- les contraintes budgétaires et macro-financières ;
- les dynamiques différentes entre les banques et les institutions financières non bancaires ;
- la capacité des investissements publics dans les infrastructures vertes à conduire un nouveau plan de transformation écologique ;
- les impacts des changements climatiques.
Résultats
Le projet GEMMES Afrique du Sud débouchera sur plusieurs publications, dont :
- Une présentation des spécificités de GEMMES Afrique du Sud et de ses simulations de référence ;
- Les implications macro-financières des investissements en infrastructures ;
- Les implications macro-financières des impacts du changement climatique ;
Ces documents fourniront des informations précieuses sur les résultats du projet et contribueront aux discussions en cours dans ce domaine.
Enseignements
À ce stade, et alors que le projet en est encore à ses premières phases, on s'attend à ce que l'intégration des boucles de rétroaction macro-financière joue un rôle important dans l'élaboration de politiques et de stratégies d'investissement efficaces. Au fur et à mesure que le projet progressera, le dialogue continu avec les parties prenantes sera crucial pour affiner ces concepts et relever les défis du processus de transition.
Télécharger les publications relatives à d'autres projets de modélisation en Afrique du Sud :
- Socio-economic and spatially-explicit assessment nature-related risks: The case of South Africa (décembre 2023, en anglais)
- Demand-induced transition risks in South Africa (décembre 2023, en anglais)
Contacts :
- Paul Hadji-Lazaro, macroéconomiste du climat et de la biodiversité, AFD
- Antoine Godin, économiste et responsable de la cellule de modélisation macroéconomique de l'AFD