
Le nombre d'enfants et de jeunes victimes du travail forcé et d’exploitation sexuelle augmentent dans le monde. Toutes ces violences compromettent leur éducation et nuisent à leur développement physique et mental. Le Sénégal n’échappe pas à ce fléau.
Le projet ERA entend se saisir de cette question et promouvoir un écosystème psychoéducatif structuré autour de la méthode Escrime et justice réparatrice.
L’objectif est de favoriser l’apprentissage de compétences de vie et d’offrir les conditions d’un développement personnel positif qui stimule l’autonomisation des jeunes et encourage l’égalité entre les sexes.
Cette proposition éducative appelle un renforcement des capacités des éducateurs et des personnels pénitentiaires chargés des mineurs. Dans cette perspective, la création d’une académie Escrime et justice réparatrice vise à constituer une communauté des savoirs autour d’une initiative pédagogique unique au monde.
Ces bonnes pratiques inviteront les acteurs institutionnels et ceux de la société civile à prendre conscience que des solutions innovantes et durables peuvent être promues pour répondre aux besoins de protection et d’éducation des mineurs.
Tel est l’enjeu du projet ERA !
L’Association pour le sourire d’un enfant, créée en 1989, a pour objet de protéger les enfants en situation de rue, de proposer aux mineurs en contact avec les systèmes judiciaires des alternatives à la privation de liberté et de préparer leur réinsertion sociale.
L’accès à l’éducation, le suivi psychologique et l’accompagnement juridique constituent les fondements de son action. À cette fin, elle a conçu la méthode Escrime et justice réparatrice, double lauréate de la Global Sports Week et déposée à l’OMPI en 2021.
Le projet ERA s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire :
- OSC : Association pour la promotion de la santé mentale et Social Change Factory, centre de leadership citoyen;
- Institutions nationales du droit et de la santé : Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale, Direction de l'administration pénitentiaire, Centre de formation judiciaire, École nationale de l’administration pénitentiaire et Direction de la santé mentale;
- Scientifiques : Institut de recherche pour le développement et Institut de santé et de développement-UCAD.
ERA propose une réponse plurielle associant éducation, formation et recherche afin de :
- Promouvoir des alternatives à la rue et à la détention pour 5 000 jeunes.
- Renforcer les capacités psychoéducatives de 60 personnels pénitentiaires et éducateurs spécialisés.
- Stimuler la parole des jeunes et leur créativité artistique pour réduire les inégalités entre les sexes.
- Produire des connaissances nouvelles en matière de justice juvénile et de santé mentale des jeunes, deux lacunes des politiques publiques en faveur de la jeunesse.
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Actualités
Sur le terrainAu Sénégal, l’escrime pour rompre le cercle de la récidive chez les jeunes détenus
Publié le 26 Juillet 2024 -
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