Le groupe AFD :
- met en œuvre l’objectif rehaussé de la France de fournir 6 milliards d’euros (7 milliards USD) de financements climat par an dès 2021, dont 1/3 dédié à l’adaptation
- accompagne les pays en développement sur tous les continents dans leurs trajectoires de long terme et la définition de leurs NDC. L’AFD mettra en œuvre la déclaration signée entre l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume Uni et la Commission européenne en matière de transition juste. L’AFD a aussi accompagné la Colombie dans la définition de sa trajectoire de long terme et le Vietnam dans la modélisation des impacts du changement climatique
- soutient la transition énergétique et une transition pro-nature : elle s’engage sur une politique « no net loss » en matière de biodiversité et fait converger finance pour le climat et finance pour la biodiversité ; elle sera signataire du Statement on International Public Support for the Clean Energy Transition, et ne finance plus les énergies fossiles, y compris en matière de production d’électricité et de chaleur à partir de gaz naturel.
Finance climat et alignement avec l'Accord de Paris : une ambition rehaussée
S’agissant de finance climat, le groupe AFD a réalisé 30 milliards d’euros de finance climat depuis l’Accord de Paris, dont 7 milliards d’euros pour l’adaptation. L’AFD met ainsi en œuvre la contribution française à l’objectif des 100 milliards d’euros, rehaussé par la France en décembre 2020 à 6 milliards d’euros (7 Md$) de financements climat par an pour les pays en développement, dont 1/3 dédié à l’adaptation.
Le groupe AFD s’associe au Statement on International Public Support for the Clean Energy Transition et s’engage à Glasgow à concentrer ses appuis financiers sur une transition énergétique décarbonée et à sortir du financement des énergies fossiles, y compris gaz naturel. Cet engagement concerne l’ensemble du Groupe dans tous les pays partenaires de l’AFD.
Pour la première fois, l’AFD a publié à l’occasion de la COP26 un rapport TCFD (Taskforce on Climate Financial related Disclosure), renforçant ainsi ses efforts de transparence et démontrant la place centrale accordée aux opportunités et aux risques financiers climatiques dans sa gouvernance, sa stratégie et le dialogue avec ses clients et partenaires.
À découvrir : le premier rapport TCFD de l'AFD
L’AFD soutient un agenda pro-nature intégré avec la lutte contre le changement climatique
L’AFD contribue à hauteur de 600 millions d’euros par an à la finance pro-nature en adoptant et promouvant des solutions favorables à la nature dans de nombreux secteurs (eau, aménagement urbain ou agriculture), tout en consolidant ses activités de conservation de la biodiversité terrestre et marine. L’AFD renforce la sélectivité de ses projets pour s’assurer qu’aucun de ses financements ne nuira à la nature, avec l’objectif de « no net loss for nature » à compter de début 2022.
L’AFD soutient la coalition « Convergence des financements climat en faveur de la biodiversité » auprès des autres banques de développement. L’AFD est en bonne voie d’atteindre 30 % des financements climat positifs à la nature d’ici 2025 (plus de 20 % en 2020).
L’AFD accueille le Hub « Finance du développement » de la TNFD (Taskforce for Nature related Financial Disclosure) pour porter la voix des banques publiques au sein du secrétariat de l’initiative. Lancée à Paris en octobre 2020, cette initiative portée par le secteur privé vise à élaborer un cadre méthodologique commun permettant aux institutions financières et aux entreprises d’évaluer, de suivre et de publier les risques financiers liés au déclin de la biodiversité.
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L’AFD soutient ses partenaires sur tous les continents
L’AFD soutient la déclaration signée par la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Commission européenne avec l’Afrique du Sud pour appuyer le pays dans sa transition juste vers une économie décarbonée, passant pas une sortie ordonnée du charbon. L’AFD appuie également la Colombie dans la définition de sa stratégie de long terme 2050 publiée à l’occasion de la COP26.
Le rapport du projet GEMMES avec le Vietnam pour la COP26 est l’occasion d’un exercice de modélisation des impacts à venir du changement climatique dans ce pays, depuis les scénarios climatiques jusqu’aux impacts sectoriels et macroéconomiques, en passant par l’étude détaillée du cas emblématique du delta du Mékong. Ce travail inédit a mobilisé une soixantaine de chercheurs et d’experts au Vietnam et en France, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le département de la recherche de l’AFD.
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L’AFD accompagne aussi le ministère de l’Économie et des Finances du Maroc dans l’anticipation des conséquences du changement climatique sur l’agriculture et l’économie marocaines. Ce travail de modélisation GEMMES sera utilisé pour évaluer la stratégie de long-terme du Royaume.
L’AFD annonce le lancement de la phase 2 (2022-2026) de la Facilité Adapt’Action dotée de 15 millions d'euros, qui sera entièrement dédiée aux pays vulnérables africains. L’objectif est de poursuivre l’appui apporté aux populations et écosystèmes les plus vulnérables des pays partenaires pour les rendre plus résilients face aux impacts du changement climatique.
L’AFD a tenu son engagement d’investir 3 milliards d’euros entre 2016 et 2020 pour soutenir la transition énergétique en Afrique, dans le cadre de l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique (AREI), lancée à la COP21.
Enfin, au-delà des gouvernements, la COP26 est l’occasion pour l’AFD de progresser avec tous ses partenaires publics et privés au sein d’initiatives telles que le Climate Finance Partnership en collaboration avec Blackrock, et avec les banques publiques de développement réunies au sein de l’International Development Finance Club (IDFC) et du mouvement Finance en commun (FICs).
Contact presse : Gabrielle Vallières ; _AFDpresse@afd.fr