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L’AFD est aux côtés des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) pour préserver ses écosystèmes insulaires.
Identifié comme l’un des 35 « points chauds » de la biodiversité mondiale, le capital naturel du bassin sud-ouest de l’océan Indien est menacé. L’AFD est aux côtés des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) pour préserver ses écosystèmes insulaires, laboratoires uniques de biodiversité peu anthropisés et marins.
Contexte

Dans l’océan Indien, le développement des territoires reposent en grande partie sur la richesse de leur environnement, de leur biodiversité et des systèmes écosystémiques associés (nourriture, matériaux activités touristiques, protection des côtes..). Or, 70% des habitats de la région hébergeant cette biodiversité auraient disparu en raison de la forte croissance démographique sur les zones côtières et du changement climatique, favorisant le développement d’espèces exotiques envahissantes (EEE).

Faiblement anthropisés, les territoires des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) constituent des laboratoires pour le suivi d’écosystèmes de référence de la région, permettant d’appréhender les effets du changement climatique. La mise en oeuvre de projets pilotes de restauration des écosystèmes permet de développer des méthodes et solutions d’adaptation réplicables dans la région. Les TAAF jouent ainsi un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et des ressources naturelles du sud-ouest de l’océan Indien, sur un radian d’amplitude exceptionnel.

Descriptif

L’enjeu principal du projet vise à restaurer des écosystèmes insulaires menacés et plus particulièrement à réduire à l’échelle régionale la pression exercée par les espèces exotiques envahissantes sur ces milieux. Mis en oeuvre sur 4 ans, le projet cible spécifiquement les îles Eparses (Europa, Juan de Nova, Glorieuses, Tromelin) et les îles Australes (Amsterdam, Crozet, Kerguelen) dans les TAAF et l’îlot M’Bouzi à Mayotte, classé réserve naturelle nationale.

Il s’articule autour de 3 composantes complémentaires :

  • Le renforcement de la surveillance et l’observation des écosystèmes fournissant les données initiales et continues sur l’état des écosystèmes ;
  • La mise en oeuvre de projets collaboratifs de restauration des écosystèmes ;
  • L’élaboration et le renforcement des dispositifs de biosécurité contribuant à la pérennisation des actions de restauration afin de prévenir toute nouvelle introduction d’espèce.

Le montant du financement se décline en 3,65 M€ de Fonds délégués européens et 0,8 M€ d’autofinancement TAAF.

Impacts
  • Les écosystèmes restaurés seront fonctionnels et leur résilience au changement climatique augmentée, contribuant à conserver plusieurs réservoirs de biodiversité régionale.
  • Les connaissances acquises sur le suivi des écosystèmes et les plans de biosécurité sont élaborés afin de mieux anticiper les pressions (réseaux d’alerte, stratégies d’adaptation).
  • Le développement des compétences institutionnelles et opérationnelles de la collectivité des TAAF, et le renforcement des compétences techniques des gestionnaires des sites seront visés.
  • Sur le plan régional, le partage des méthodes et bonnes pratiques transposables contribue au renforcement de l’intégration régional des TAAF et à leur rayonnement international sur ces enjeux.
  • La coopération régionale et la mutualisation des efforts entre les acteurs de la conservation seront recherchées.
01/07/2019
Date de début du projet
01/07/2023
Date de fin du projet
4 ans
Durée du financement
Secteurs
Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), Mayotte
Localisation
3 650 000
EUR
Montant du financement
En cours
État
TAAF et association Les Naturalistes de Mayotte
Bénéficiaires

Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.