
Au Togo, l’agriculture est la principale source d’emplois et de revenus et contribue 18.5% du PIB national. Essentielle dans la satisfaction des besoins alimentaires des communautés locales, elle est cependant caractérisée par sa très faible productivité, notamment dû à la difficulté des taches d’exhaure de l’eau pour irriguer les cultures qui rend la production dépendante de la pluviométrie. Le dérèglement climatique va rendre encore plus difficile l’approvisionnement en eau. Cela est particulièrement le cas pour l’activité maraichère. La dégradation des ressources naturelles provoquée par le changement climatique affecte plus drastiquement les moyens d’existence des femmes, plus dépendantes que les hommes.
Électriciens sans frontières est une ONG de solidarité internationale, reconnue d’utilité publique. Elle mène depuis 1986 des projets d’accès à l’électricité et à l’eau au service des populations les plus démunies avec pour objectif d’améliorer leurs conditions de vie en faisant de l’accès à l’énergie un levier de développement humain et économique.
Le projet implique deux partenaires complémentaires, dans leurs géographies d’intervention et dans leurs compétences :
- JARC (association des Jeunes Adultes et Ruraux Catholiques), ONG togolaise qui intervient dans la région des Savanes. Elle est experte en développement de programmes agricoles, hydrauliques (accès à l’eau potable, restauration des bas-fonds, …), d’alphabétisation et de promotion et d’émancipation des femmes ;
- ODIAE (Organisation pour le Développement et l’Incitation à l’Auto Emploi) organisation togolaise qui travaille dans la région des Plateaux. Ils interviennent principalement pour promouvoir le développement local et participatif, en protégeant les personnes vulnérables et en favorisant la sécurité alimentaire vis-à-vis du changement climatique.
Le projet a comme objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la sécurité alimentaire en milieu rural au Togo, en favorisant l’émergence de moyens d’irrigation durables et accessibles pour les petites exploitations maraîchères. 300 maraichers, dont à minima 50% de femmes et 40% de jeunes, bénéficieront de manière durable d’équipements de pompage solaire. Leurs conditions de travail seront améliorées et, suite à l’acquisition de systèmes d’irrigation solaire, leur production agricole et leurs revenus augmenteront de manière pérenne.
Environ 600 exploitants agricoles seront touchés directement par le projet et 100 000 personnes, dépendants de la production maraichère locale, seront impactées indirectement par la mise en ouvre de SISAM 2.
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