Dans un contexte de rétrécissement de l’espace de la société civile et de recul en matière de droits humains dans de nombreux États, ce programme unique couvre trois régions (Afrique, Amérique latine et Asie) et 18 pays. Dans le cadre de cette seconde phase (2022-2024), il entend répondre à un double enjeu : soutenir la mobilisation des organisations locales de défense des droits humains pour préserver un espace civique et démocratique, et adapter les stratégies d’action contentieuse et poursuivre un plaidoyer en faveur de la lutte contre l’impunité des auteurs de graves violations des droits humains comme moyen indispensable à la garantie de l'État de droit, pour prévenir la répétition de ce type de violations et pour parvenir à une paix durable.
L’appui aux processus de défense de l’État de droit, des droits des femmes et de lutte contre l’impunité passe par divers modes d’action : conduire des enquêtes et documenter les violations des droits humains ; produire des rapports d’analyse ; réaliser des actions de communication ; mener des actions de plaidoyer auprès des instances nationales, régionales et internationales ; s’engager auprès des victimes dans l’accès à la justice et la connaissance de leurs droits ; favoriser l’échange d’expériences entre les organisations partenaires et la co-construction de stratégies et d’actions de mobilisation conjointes.
La FIDH (Fédération internationale pour les droits humains) est une ONG internationale qui regroupe 192 organisations locales de défense des droits humains dans 117 pays. Sa mission est d’agir conjointement avec ses organisations membres au niveau national, régional et international pour garantir la justice, la protection et la promotion des droits humains pour toutes et tous.
Les principaux partenaires du projet sont 32 OSC locales de défense des droits humains membres et partenaires de la FIDH basées en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
- Les capacités d’action des organisations membres et partenaires et du secrétariat international de la FIDH sont renforcées pour surveiller et documenter les violations des droits fondamentaux, en particulier des droits des femmes.
- Les autorités publiques nationales des États et les instances régionales et internationales sont interpellées pour le respect des droits fondamentaux (18 recommandations sont suivies d'effets par l'adoption de résolutions, déclarations, sanctions, politiques, clauses, soutien ciblé).
- 800 victimes (et leurs proches) dont 40 % (320) de femmes, sont sensibilisées, informées et soutenues dans leur droit à la vérité, la justice et la réparation.
- Les acteurs nationaux et internationaux sont mobilisés en faveur de la lutte contre l’impunité.
- Au moins 25 stratégies de mobilisations et des prises de position communes sont développées.
- Des espaces de débats, de partage et de valorisation des combats et des expériences sur des problématiques « d’État de droit respectueux des droits humains » sont promus et renforcés.
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